La Fédération internationale de droits de l’Homme a demandé aux autorités de la transition malienne, dans un article, la fin de la répression des opposants politiques et la libération des 11 acteurs politiques membres de la Plateforme de la Déclaration commune du 31 mars plus le coordinateur de la Synergie d’action pour le Mali, Youssouf Diawara.
La Fédération internationale de droit de l’Homme s’est prononcée sur le climat de la répression politique qui règne au Mali. L’organisation de défense des droits humains décrit un climat politique marqué par la répression des opposants politiques empêchant tout pluralisme politique. Pour cause, la FIDH cite l’interdiction des partis politiques prononcés le 10 avril 2024 et qui a été marqué par l’arrestation de onze membres de la Plateforme de la Déclaration commune du 31 mars, principale coalition d’opposition au régime miliaire, le 20 juin 2024. Selon elle, ces personnes arrêtées ont été inculpées d’« opposition à l’exercice de l’autorité légitime » et d’« atteinte à l’ordre public » et placées sous mandat de dépôt dans différents centres de détention situés à Bamako, Koulikoro, Kéniéroba et Dioila.
Malgré la levée de la suspension des activités des partis politiques le 10 juillet 2024, soit trois mois après son adoption, la FIDH constate la poursuite des arrestations d’opposants politiques. Dans son article, elle cite comme preuve l’arrestation du Coordinateur de la «Synergie d’action pour le Mali » non moins ancien coordinateur de la Coordination des mouvements, amis et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS), Youssouf Diawara. Cet opposant politique a été arrêté, le 12 juillet 2024, par des gendarmes de la brigade d’investigations judiciaires et inculpé deux jours plus tard d’« opposition à l’autorité légitime ». Son crime, c’est d’avoir participé à la manifestation spontanée contre la vie chère et le manque d’électricité du 7 juin dernier devant la Chambre du Commerce et d’industrie de Bamako. Son procès est prévu le 3 octobre prochain.
Pour le Vice-président de la FIDH, Me Jean Claude Katendé , Les arrestations d’opposants confirment une fois de plus la volonté des autorités d’étouffer toute voix discordante et d’imposer au Mali un régime autoritaire. Partant de ce constat, il souligne que la levée de la suspension des activités des partis politiques bien qu’elle soit importante s’avère insuffisante pour décrisper le climat politique et restaurer le respect des droits humains en raison de la détention arbitraire en cours de 12 opposants politiques ». Me Jean Claude Katendé a demandé aux autorités de libérer immédiatement les personnalités politiques toujours détenues arbitrairement. Ce, afin de garantir le respect des libertés d’expression, d’opinion, de réunion et d’association.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Siaka, demandes a la FIDH si ne pas respecter les lois de son pays fait parmi des droits de l’Homme? Il est temps pour réfléchir si ces animaux de la FIDH ont un cerveau? Le gouvernement ne se mele pas du travail de la justice Malienne car c’est ca le respect des droits de l’Homme et de la democratie