Au Mali, en certains endroits de la capitale Bamako, la situation est toujours instable.On entend des tirs sporadiques. Mais de manière générale, la vie reprend peu à peu son cours. Les Maliens retrouvent leurs commerces et cherchent à quitter la ville.
La vie reprend dans la capitale Bamako, après l’offensive menée lundi soir par les bérets rouges de l’ancienne garde présidentielle contre les militaires de Kati et le siège de l’ORTM. Les embouteillages reprennent aussi. Les boutiques sont ouvertes, les marchés également. L’administration a rouvert aussi ce matin. Certains Maliens se disent en fait rassurés par le discours du Premier ministre de transition, Cheick Modibo Diarra, hier mercredi 2 mai à la télévision, qui a lancé un appel au calme.
Dans les agences de voyages ce matin, c’était la bousculade car depuis plusieurs jours, il n’y a plus de vols au départ ou à l’arrivée de Bamako et les gens essaient de savoir quand les liaisons aériennes seront rétablies.
Ce matin, aucun véhicule militaire en ville, même dans le quartier de Djicoroni où se trouve le camp des parachutistes, camp où de durs combats ont eu lieu depuis lundi. Une source militaire affirmait que des éléments en civil armés, donc des bérets rouges, étaient toujours recherchés dans cette zone. Mais à l’heure qu’il est, près du camp, aucun signe de tension n’est perceptible.
A la sortie de Bamako sur la route de Guinée, dans le quartier de Sebenikoro, la circulation a aussi repris. Les habitants n’ont plus vu de militaires depuis hier soir.
RFI
03/05/2012