Même si des pas décisifs ont été franchis vers le bout du tunnel, le Mali n’est pas totalement sorti de l’impasse dans laquelle il est embourbé depuis plus d’une décennie. Mais, selon le président de Transition, l’espoir est permis puisque les défis à relever sont bien balisés. Il reste maintenant à s’armer de patience, se remettre au travail en faisant prévaloir des valeurs comme l’intégrité morale et la conscience professionnelle.
«L’année 2023 aura été une année de grands défis pour les autorités de la transition totalement dédiées à la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR», a reconnu le président de la Transition dans son message du nouvel an. Mais, à écouter le Colonel Assimi Goïta, l’espoir de lendemains meilleurs est permis. Et cela d’autant plus que les défis à relever ont été balisés, notamment par les ANR. Les stratégies indispensables à l’émergence socio-économique du pays sont condensées dans l’étude prospective du «Mali 2063», dont la première phase décennale a été lancée afin de «doter notre pays d’une orientation et d’une vision claire pour son avenir».
C’est ainsi que, a souligné le chef de l’Etat, «les réformes sont en cours dans tous les domaines, particulièrement dans les secteurs de la justice, de la santé, de l’économie et des mines». Et de rappeler, «le secteur minier, porteur de grandes opportunités de développement, a été doté d’un nouveau code et d’une loi sur le contenu local. Il ouvre la voie à d’énormes opportunités de développement endogène et à d’importantes ressources budgétaires».
Et pour le président de la Transition, «toutes ces actions déterminantes pour l’avenir de notre pays ont été réalisées grâce à la résilience du peuple malien qui consent d’énormes sacrifices pour le retour de la paix, de la prospérité et de l’autorité de l’État». Et ce n’est donc pas le moment de baisser les bras en cédant au pessimisme. Les Maliens doivent au contraire se remettre au travail en mettant en avant des valeurs comme l’intégrité morale, la conscience professionnelle et surtout d’une grande solidarité les uns à l’égard des autres !
Naby
Pour aller vers du succes il faut que le Mali se débarrasse de toute la vielle classe politique de l’ADEMA-PASJ, RPM, PARENA, SADI, UDD, CODEM, ASMA, URD, YELEMA, FARE, CNID, ADP, USRDA, etc…