Des fidèles chrétiens vivant dans les zones du nord sous contrôle des groupes armés islamaistes et terroristes ont célébré la fête de Noël en catimini chez eux en famille, sans aucun signe de manifestation de joie en public, ont rapporté mardi à Xinhua des habitants de Gao et Ansongo.
Depuis près de neuf mois, les habitants des trois régions du nord du Mali (Gao, Tombouctou et Kidal) vivent sous le joug des groupes armés islamistes et terroristes, qui occupent ces zones avec l’application stricte et rigoureuse de la charia ou loi islamique.
“Nos frères chrétiens ont fêté dans leurs maisons pour éviter les représailles des occupants. En fait, ceux-ci ne savent même pas qu’ils sont des chrétiens. C’est nous qui savons entre nous autochtones qu’un tel est chrétien”, d’après des habitants de Gao, d’Ansongo.
Un habitant de Gao a précisé qu’il a aimé cette célébration en cachette. “Nous avons bien aimé leur attitude en fêtant en cachette chez eux. Nous ne voulons même pas que ceux-ci sachent qu’ il y a des chrétiens parmi nous, sinon ils vont les fatiguer, les importuner”.
Par ailleurs, dans la capitale malienne, Bamako, la fête de Noël a été bien célébrée, c’était la joie partout. La sécurité des personnes et des biens était de mise. Les autorités n’ont pas lésiné sur les moyens. On constatait un renforcement de la sécurité dans les lieux publics, notamment au niveau de la Cathédrale de Bamako d’où s’est tenue la traditionnelle Messe de minuit.
Le même renfort de sécurité se sentait au niveau des maquis ( lieux de détente et de loisir), entre autres.
Au Mali, il n’y a pas de problème de cohabitation entre musulmans et chrétiens. Cela a été une fois de plus prouvé à la veille de Noël par le ministre malien des affaires religieuses et du culte, Dr Yacouba Traoré, dans son message à la communauté chrétienne du Mali et d’ailleurs.
Publié le 2012-12-26 09:24:59 | French. News. Cn
Bonne fete de noel à tous les chrétiens du Mali, qu’ils prient eux aussi pourn un denouement heureux de cette crise puisque nous sommes les deux offensés.
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