Des opposants au président malien Ibrahim Boubacar Keïta ont érigé lundi une demi-douzaine de barricades à Bamako, au lendemain d’une médiation ouest-africaine qui a échoué à sortir le Mali de la crise socio-politique qu’il traverse depuis début de juin.
Les Maliens attendaient toujours en début d’après-midi que les chefs de la contestation, mais aussi le camp présidentiel, se prononcent sur la suite des événements, imprévisible après des semaines de tension et des affrontement entre manifestants et forces de l’ordre qui ont fait au moins 11 morts.
Sans commune mesure avec ceux de la semaine passée, les barrages érigés lundi, constitués notamment de barrières et de pneus enflammés, ont été dressés dans des quartiers périphériques de la capitale malienne, ont constaté des journalistes de l’AFP.
En revanche, la circulation était normale sur les trois ponts sur le fleuve Niger reliant les deux moitiés de la capitale malienne, qui avaient été coupés au plus fort du mouvement de contestation. Mais les forces de l’ordre étaient présentes sur chacun d’eux et sur les grands artères.Au pouvoir depuis 2013, le président Ibrahim Boubacar Keïta est massivement contesté dans la rue depuis juin.
Au climat d’exaspération nourrie depuis des années par l’instabilité sécuritaire liée aux violences jihadistes et intercommunautaires dans le centre et le Nord du pays, le marasme économique ou une corruption jugée endémique, est venue s’ajouter l’invalidation en mai par la Cour d’une trentaine de résultats des législatives de mars-avril.
Le 10 juillet, la troisième grande manifestation contre le pouvoir à l’appel du M5-RFP, a dégénéré en trois jours de troubles meurtriers à Bamako, les pires dans la capitale depuis 2012.
Arrivée mercredi, une mission de médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédeao) conduite par l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan a proposé un plan de sortie de crise, rendu public dimanche. Il préconise notamment la formation “de toute urgence” d’un gouvernement d’union nationale associant des représentants de la coalition majoritaire, de l’opposition et des membres de la société civile, ainsi que la nomination d’une nouvelle Cour constitutionnelle chargée d’examiner en priorité le litige électoral autour des résultats des législatives.
Pendant les pourparlers, les dirigeants du M5-RFP, alliance hétéroclite de chefs religieux et de personnalités du monde politique et de la société civile à l’origine des manifestations contre le pouvoir et qui réclame en priorité le départ du président Keïta, ont toutefois indiqué qu’ils refusaient d’adhérer à ces propositions.
Avant de quitter Bamako, la délégation de la Cédéao a acté le rejet de ses propositions par le seul M5-RFP mais indiqué qu’elle mettait en place un “comité technique pour assurer le suivi de ses recommandations”, laissant entendre que les tractations pourront se poursuivre.
Des messages appelant à la reprise des actions de “désobéissance civile” ont recommencé à circuler sur les réseaux sociaux, après une pause pendant la médiation ouest-africaine.
Le roi MAUDIT de segou MALANKOLON ANI WULUMUSO DEN vasy lire cet article sur Jeune Afrique “Mali: Ouattara, Sall, Issoufou et Akufo-Addo attendus à Bamako pour une mission de mediation. Ils vont amener Boua le ventru dans leur valise a Niamey ou a Abidjan car Macky Sall est fatigue de faire jouir tous les rates presidents Maliens de la Teranga Senegalaise! Et le Ghana ne va pas acceuillir un Franco-malien comme Boua le ventru IBK sur son territoire national!
Peu importe que Vincent soit ou pas au Mali à Bamako…
Dans tous les cas, il a le droit de d’exprimer son opinion sur la crise qui secoue son pays.
Vivement le Mali pour nous tous.
Bamake, merci pour votre réponse intelligente. Qu’il en soit ainsi pour tous.
Ce n’est pas le moment de baisser les bras. La victoire est au bout du tunnel. Bon courage encore. Vous les jeunes, vous êtes entrain de réécrire une nouvelle page de l’histoire du Mali. N’ayez jamais confiance en ce machin de la CEDEAO. D’ailleurs, il semble que 4 chefs d’états africains seront à Bko ce jeudi. Ces derniers n’apporteront aucune solution au problème. Comptez sur vous-mêmes et pas sur eux. Ils font partie du syndicat des chefs d’état pour continuer à se maintenir au pouvoir malgré le sang versé. Personne ne construira le Mali à notre place. Point barre.
VINCENT, ON T’ATTEND A’ BAMAKO POUR DIRIGER LES OPERATIONS! FAIRE LA GRANDE BOUCHE A’ PARTIR DES MILLIERS DE KM DU MALI, NE SERT A’ RIEN!!!
SABALI!!!!!!!!!!!!!!!!!
UTILISER LES ENFANTS DES AUTRES COMME DES SACRIFICES HUMAINS NE TE MENERA NULLE PART!!!
Je suis au Mali mon cher Roi. De grâce si tu ne peux pas donner ton avis sur mes commentaires sans courtoisie, je te prie de t’en abstenir car cela suppose que tu es mal éduqué et j’espère que tu ne l’es pas. Je n’ai pas besoin d’être hors du Mali pour exprimer mon opinion. Pour ton info, je suis et je demeure au Mali et si je dois partir du Mali, ce ne sera pas comme toi pour faire les petits boulots. Sois désormais sage et poli.
vincent tu n’est pas a bamako.
Si je ne suis pas à Bko, je suis où alors Alain ?
Vous nous fatiguez le M5-Rfp,
Vous êtes pareils que IBK et sa famille. Vous avez fait alliance avec le diable ( l’es islamistes) pour le pouvoir.
Vous devriez avoir honte parce que c’est un combat d’égoïstes . Vous vous servez de la souffrance des maliens. Il faut repartir le Mali avec de nouvelles figures. Tout ceux qui ont mangé avec IBK doivent partir avec lui . Ce qui implique Dicko et Haidara aussi
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