Depuis cinq ans, le Mali vit une transition politique. Après plusieurs décennies de démocratie, le pays est désormais dirigé par des militaires qui promettent stabilité et souveraineté. Mais qu’en est-il de la liberté d’expression, pierre angulaire de tout régime démocratique ?
Depuis l’arrivée des militaires au pouvoir en 2020, plusieurs journalistes et activistes ont été inquiétés pour leurs opinions. Des médias ont été suspendus. Des radios internationales, naguère très écoutées, ont été interdites de diffusion, accusées de propager de la désinformation ou de nuire à la cohésion nationale.
Dans ce contexte, nombreux sont ceux qui préfèrent l’autocensure plutôt que de risquer des représailles. Critiquer ouvertement les autorités est devenu périlleux, et certains opposants politiques ou figures de la société civile ont été arrêtés ou contraints à l’exil. Les manifestations de contestation sont rarement tolérées, et les réseaux sociaux sont surveillés.
Les autorités justifient ces restrictions par la nécessité de protéger le pays contre les ingérences étrangères et les discours de division. Selon elles, la liberté d’expression doit être exercée de manière responsable, sans porter atteinte à l’unité nationale. Une vision qui contraste avec celle d’une démocratie où le débat contradictoire est un pilier du progrès.
Quel avenir pour la liberté d’expression ?
Avec des promesses de retour à un pouvoir civil, la question reste ouverte : la liberté d’expression retrouvera-t-elle sa place dans l’espace public ? Les prochaines années seront déterminantes pour savoir si le pays peut renouer avec ses idéaux démocratiques ou s’il s’engage vers un modèle plus autoritaire.
En attendant, les voix critiques se font plus rares, et le débat public se retrouve amputé d’une partie essentielle de sa richesse : la contradiction et la diversité des opinions.
Baba Keita
A true democracy is result of steps plus stages development over several decades if not centuries. United States who boast its democracy had slavery for hundreds of years as if inclusion of slavery is democracy. Slavery got United States past economic woes plus made it internationally competitive economically due to slave labor was free plus slave were poorly fed. Those conditions increased profit margin but still to this day United States refuse to pay for slavery.
Mali is attempting to deal with its most pressing problems which are lack of competent security to degree needed plus not having at least 95% of its citizens being educated to world class modern high school graduate degree. We need format for both in place that will deliver desired results. If we do steps plus stages we need undergo to be democracy you refer to it will not take hundreds of years as it did in United States. We should focus at delivering essentials of comfortable world class modern living society. Thereof may provide patience needed. NATO style democracy is not essential plus is financially beyond reach of most nations especially African nations. As you know NATO have for centuries plus continue in numerous ways to plunder Africa in order to financially afford its democracy. Who available for us to plunder so that we are able to afford NATO democracy?
People of Books!
Henry Author Price Jr aka Kankan
Hopefully, you understand what you are posting because no one else does. Try to make posts using a language you really really master. You are, obviously, far from mastering the language of William Shakespeare, english, i.e. Just saying! 🙂
Keitakeni, BILA.KORONI–MALAN.KOLON DEN ani FASO.MANDJUGU DEN–La democratie ‘made in France a la Baule’ est decadente et mourante en agonie au Mali et dans l’AES!