Au Mali, ce 18 août marque le premier anniversaire de la chute du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta. Après sept ans de règne et deux ans seulement après sa réélection pour un second mandat, l’ex-président malien est victime d’un coup d’État militaire. Un an après, les habitants de Badalabougou, haut lieu de la contestation anti-IBK, sont partagés.
Les mois qui ont précédé la fin du règne d’Ibrahim Boubacar Keita ont été émaillés de nombreuses manifestations. Plus qu’un autre, le quartier de Badalabougou était l’épicentre de la contestation. Le mouvement du M5, principale force d’opposition d’alors y tenait les réunions de son comité stratégique dans les bureaux du chef de file de l’opposition. Un an après, les habitants oscillent entre espoir d’un renouveau et déception de ne pas voir de grandes améliorations dans leur quotidien.
Privée de cours à cause du Covid-19, les étudiants des facultés environnantes ont largement participé à la mobilisation. L’année de transition qui vient de s’écouler n’aura pourtant pas donné les résultats escomptés selon Soumaila Maïga. Notamment sur le chômage et l’insécurité, ses principales préoccupations.
Les mentalités changent
« En toute honnêteté, avoue-t-il, je ne pense pas qu’il y a eu un grand changement concernant la situation socio-politique du Mali. On sent toujours que le pays est en “stand by“, c’est comme si le pays était à l’arrêt total. On ne voit pas de progrès de développement ou bien des signes de développement dans ce pays. »
Chaque jour que Dieu fait honore, blanchit et granit davantage IBK.
L’avidité, le mensonge et l’opportunisme sordides ne prospèrent jamais.
Gloire à Dieu, le meilleur des justiciers ! Vive IBK, l’auguste béni !
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