Mali/Coronavirus: l’imam Mahmoud Dicko trouve « difficile de justifier le maintien des élections législatives dans cette situation du pays »
Mahmoud Dicko
L’imam Mahmoud Dicko a animé le mardi 26 mars au siège de la coordination qui soutient ses actions un point de presse au cours duquel, il s’est prononcé sur la situation de la pandémie de la maladie à Coronavirus (Covid-19), la fermeture des mosquées et le maintien de la date des élections législatives par les autorités du pays.
- Maliweb.net - « Il est très difficile de justifier le maintien des élections législatives dans cette situation du pays » estime l’Imam Mahmoud Dicko, qui fait ainsi référence à la pandémie de la maladie à Coronavirus (Covid-19) qui a touché le Mali depuis le mercredi 25 mars où quatre personnes ont été testées positives. L’imam Mahmoud Dicko s’est toutefois gardé de se prononcer sur le maintien ou pas de la date des élections législatives dont le premier tour est prévu pour le dimanche 29 mars. « Dire qu’elles doivent se tenir ou pas, ce n’est pas à moi de le dire », a-t-il affirmé.
Ce, d’autant qu’il estime ne pas être concerné par les élections même s’il dit être un citoyen. Cependant, l’Imam de Badalabougou met l’Etat devant ses responsabilités. « Si l’Etat prend aujourd’hui la responsabilité d’engager les élections dans cette situation dans le pays, le peuple malien doit observer et tirer les conséquences qui s’imposent », a-t-il prévenu.
Concernant la situation des lieux de culte, l’ancien président du Haut Conseil Islamique dit ne pas avoir l’autorité pour ordonner leur fermeture ou pas. « Des autorités habilitées et plus compétentes se prononceront sur la question », a-t-il soutenu. Toutefois toute en demandant aux respects des mesures édictées par les autorités du pays, l’imam Mahamoud Dicko estime qu’on ne peut pas maintenir les élections et exiger la fermeture des mosquées et autres endroits.
S’agissant de la pandémie de la maladie à Coronavirus qui fait rage à travers le monde, l’imam de Badalabougou le met au compte de la fatalité. C’est pourquoi, l’ancien président du Haut Conseil Islamique invite la population à la repentance. Seule alternative pour lui de se prémunir contre le fléau. Il faut dit-il demander pardon et réfugier auprès du miséricordieux.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net
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