Quel héritage les Maliens voudront-ils laisser aux générations futures ? Il est à craindre que cet héritage soit bien loin de celui que leurs ancêtres leur ont laissé. Ces ancêtres, dont le sang a coulé pour eux et leurs progénitures. Ces ancêtres qui ont jeté les bases de ce Mali d’honneur et de dignité.
Depuis 2012, le Mali traverse une crise multidimensionnelle profonde qui ébranle la société tout entière et menace sérieusement le vivre ensemble.
Même si l’année 2012 est considérée comme l’année du déclic de la situation actuelle, la profondeur de la crise au Mali remonte à bien d’années avant, au point de se poser des questions (tout en ayant une pensée pieuse pour les martyrs de 1991), sur la compréhension par la majorité des maliens, de la lutte pour la liberté et la démocratie en son temps.
Quel héritage laisserons-nous aux générations futures ? J’ai peur qu’il soit bien loin de ce que nous ont laissé nos ancêtres, ceux dont le sang a coulé pour que nous soyons. Ceux qui ont jeté les bases de ce Mali dans l’honneur et la dignité.
Il est vrai que depuis 1991, notre pays avait été régulièrement cité (pendant deux décennies) comme un exemple de démocratie en Afrique de l’Ouest. S’il est réel que la finalité d’une démocratie est le bien-être du peuple, l’on pourrait alors se poser la question de savoir de quelle démocratie s’agit-il ?
En effet, la crise intervenue en 2012 n’est que la somme des lacunes et des incohérences dans notre mode de gouvernance. Nous continuons jusque-là à gérer ces incohérences et ces lacunes. Ceci explique pourquoi le 18 août 2020, nous nous sommes trouvés quasiment au même point qu’il y a 8 ans, c’est-à-dire à notre posture de 2012.
Cette réflexion ne s’inscrit pas dans une démarche scientifique, il s’agit plutôt d’une introspection que chaque malien devrait mener pour ensuite réaliser comment nous en sommes arrivés là et quel chemin devrons-nous prendre pour sortir de là.
Existe-t-il un secteur dans notre pays qui ne soit pas touché par une crise existentielle ? Ne dit-on pas que les orientations politiques, économiques, scientifiques et même stratégiques d’un pays sont à l’image de ses élites et de sa société ? Alors que faire ? Autant de questions !
Nous avons un Etat à construire, une nation à bâtir et une société à modéliser.
- Construire un Etat
Certes le concept d’Etat n’est pas nouveau au Mali, en tout cas, si l’on se réfère à l’Empire du Mali, qui déjà avait tous les attributs d’un Etat, mais a été freiné par le cours de l’histoire, dans sa progression. Dès lors, construire un État demande bien de choses parmi lesquelles, la conception de programmes sectoriels viables :
Secteur agricole : compte tenu de sa position géographique, le Mali, pays sans littoral maritime, ne peut compter que sur une agriculture dynamique et performante. Il dispose d’atouts en termes de superficie mais aussi de son réseau fluvial (Niger et Sénégal). La première chose à faire est de miser sur une politique agricole qui permette l’autosuffisance alimentaire. Il est inconcevable que le Mali continue d’importer certains produits alimentaires de grande consommation dont la culture est possible chez nous.
Nous devons mener une réflexion profonde sur la culture du coton. Cette culture profite-t-elle réellement aux maliens si nous n’avons pas la capacité de transformer ne serait-ce que 10% de notre production sur place ?
Secteur de l’éducation : il est l’âme d’un pays. Nous devons bâtir un système éducatif qui reflète les valeurs intrinsèques de notre société. Ce système doit être un ensemble homogène. C’est-à-dire l’instruction à l’école doit être complétée par l’éducation dans la famille et dans la société. Ce concept n’est pas une négation du développement et de la modernité, encore moins un repli identitaire, mais tout simplement la construction d’une meilleure citoyenneté, car aucun État ne peut prétendre au développement avec un système éducatif qui ne repose pas sur ses propres valeurs. Cela demande l’implication de tous les maliens car ça ne saurait être l’affaire des seuls enseignants ou responsables de l’éducation. Il s’agit de gagner une guerre, celle contre l’ignorance. Cet esprit guerrier se résume bien par cette pensée de Georges CLEMENCEAU qui disait que : « la guerre est trop importante pour être confiée aux seuls militaires ».
La diplomatie : dans une de ces nombreuses définitions, notamment réaliste, la diplomatie est un instrument de politique étrangère, donc l’art de faire avancer les intérêts nationaux par l’échange continu d’information entre les peuples et les nations. La diplomatie malienne a certes fait ses preuves à un moment donné de l’histoire de notre pays, ne serait-ce que pour le combat mener pour l’indépendance.
Aujourd’hui, il faut se rendre à l’évidence que l’enjeu est complexe, les défis auxquels le pays est confronté sont globaux et les intérêts sont liés. Pour s’en sortir, notre pays doit avoir une vision claire, c’est à dire avoir une politique intérieure structurée défendable à l’étranger. Cette vision doit également reposer sur des choix stratégiques bien élaborés en termes de partenariats.
Un des atouts du Mali dans ce domaine est sa diaspora dynamique et diversifiée. Cette diaspora est porteuse de la culture malienne à travers le monde. Elle alimente donc l’échange continu d’information entre les peuples et les nations.
Toutefois, il faut reconnaître que cette diaspora a besoin d’être mieux structurée pour qu’elle ait plus d’influence non seulement auprès des grands pays et des organisations internationales mais aussi auprès des décideurs politiques maliens.
- Bâtir une nation
Son histoire et sa géographie sont des éléments qui auraient facilité la construction d’une nation. Mais aujourd’hui, qu’en est-il ? Sommes-nous une nation ?
La nation est définie comme une communauté humaine ayant conscience d’être unie par une identité historique, culturelle, linguistique ou religieuse. De par cette définition, le concept se présente comme étant valable que pour les États européens, seuls considérés aujourd’hui comme des nations.
Cette conception erronée semble convaincre, faute pour nous autres de pouvoir prouver que nous en sommes une et une grande nation. La division, le communautarisme et malheureusement le repli identitaire semblent gagner du terrain au détriment de l’ensemble national. Pourtant l’histoire de notre pays démontre à plusieurs égards, le lien par ascendance entre ethnies, communautés…
La construction d’une nation, de la nation malienne est un impératif pour que nous sortions de cette crise.
- Modéliser une société
Jusque-là je n’ai pas mis l’accent sur la corruption, la mauvaise gouvernance et autres. Je reste convaincu que si nous nous engageons véritablement à construire un État, à bâtir une nation, il n’y a pas de raison que notre société ne soit pas un modèle. La vertu, l’intégrité, la loyauté, le respect de la chose publique sont des valeurs qui s’imposeront à nous et conséquemment aux générations futures.
L’universalité des principes et des valeurs démocratiques ne signifie pas qu’ils s’appliquent à l’identique dans toutes les sociétés, mais qu’ils soient appliqués intelligemment dans chaque société en vue d’assurer aux populations, un mieux-être.
Front Nouveau Citoyen
L’Expatrié
I believe Mali need one party democratic system that tolerate only leaders that lead to build Mali to be best it may be as oppose to having leaders who lead Mali in way designed above all to keep them in power.
Decades of Malian leaders that have led to stay in power omitted carrying out actions essential to creating perpetual world class modern living evolution every nation must have to have high quality living in today’ s world. Malians as humans willing to work to obtain such living plus being of nation that resourcefully possess withal to provide such living should have such living. Only stupid power hungry leaders keep them from having such living.
Is Colonel Goita man in charge many believe he is plus is he European controlled or do he plus his comrades act out of ability plus free will?
Work smart Mali.
Henry Author Price Jr aka Kankan
Partie1 Points A l`Ordre du Jour Durant la Transition
#Nous exigeons la dissoulution du partie RPM pour GESTION MAFIEUSE DU PAYS et tous les parties qui se sont coalisés avec Lui aux derniereès legislatives.
#Nous exigeons la dissolution de tous les partis qui ont fait les coalitions de profit contre nature avec d`autres partis aux dernieres legislatives au detriment du people Malien.
#Nous demandons A L`ADEMA PASJ de nous ENLEVER LA TOUR DE L`AFRIQUE qui étouffe TOUT BAMAKO AVEC SES BOUCHONS AFIN que la transition la remplace PAR UN ECHCANGEUR MULTIPLE/UNE TOUR QUI EST DE L`ARGENT JETTE PAR LA FENETRE.
#Nous exigeons que tous les vehicules de d’état soient au park aux services après la descente de travail (exception quelques vehs de la presidence )comme le font les organismes internationnaux.
#Nous exigeons l`arrêt des bons de carburant une vraie hémorageie pour le trésor publique.
#Nous exigeons l`arret des reformes de vehicules de l`etat qui est devenu un vrai vol orgnise des biens de l`etat A profit.
# Nous exigeons que tous les concours d`acces A la fonction publique et y compris l`EMIA . soient geré jusqu`aux resultats sur appel d`offre A un cabinet étranger international en ressources humaines/les termes de refs seront fait par les ministers en charge.
#Nous exigeons que toutes les bourses données par les pays etrangers soient gerees par les ambassades de ces pays sur le sol Malien /en recevant les resultats des examens du Mali.
#Nous exigeons l`arret des subventions de l`etat aux parties politiques/une nouvelle charte des parties politiques /un vrai commerce organisé
Tout ce que tu demandes dans ces points c’est la fin de la corruption dans tous les domaines de la vie sociale, economique et etatique du Mali, tout a fait d’accord et il faut ajouter la fin de l’impunite!
Aucun changement profond n est possible, si on courbe l echine devant la France ,l ensemble de nos problèmes de développement sont liés à la nature de nos relations avec ka France. Regardez ds le monde entier aucun pays ne se développe sans la maîtrise de sa monnaie et la langue. Il faut pour les pays africains francophones, des leaders déterminés comme sankara, téméraires et qui acceptent au prix de leur vie à couper le cordon ombilical avec ka France. A défaut de cela ,que des citoyens s organisent pour qu au moins nos gouvernants gèrent de façon efficiente nos maigres ressources. On ne peut pas mettre 30%du budget ds le fonctionnement des institutions et prétendre à un mieux être collectif, les fonds de souveraineté et le financement des partis politiques constituent des vols légalisés.payer des clowns de la république élus députés mieux qu un médecin ou un ingénieur n incite pas au travail. Renverser la vapeur sinon les mêmes causes produiront les mêmes effets
Evitons des mots creux et vides, soyons clairs sur deux choses pour sortir du gouffre: Que ceux qui ont vole remboursent ce qu’ils ont vole du denier public et mettons fin a l’impunite et le reste viendra. Le Mali doit etre un etat de droit et de justice comme definit dans notre Constitution et c’est tout.
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