Mali-CNJ : Ousmane Diarra dit Gousno appelle à un congrès extraordinaire unitaire

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Élu à la présidence du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) en novembre 2019,  le bureau de Amadou Diallo est  toujours contesté par certains membres du bureau de l’organisation. Son challenger, Ousmane Diarra appelle à la tenue d’un congrès extraordinaire unitaire pour mettre un terme à la crise au sein du CNJ.

maliweb.net.- Les contestataires de l’actuel président du Conseil national de la jeunesse du Mali étaient face à la presse mardi dernier  pour réitérer  leur soutien à la convocation d’un nouveau congrès. Les griefs à l’encontre  du bureau actuel sont nombreux. Il s’agit entre autre  des conditions de son élection, la  présence  du président au Conseil National de Transition (CNT) et la mauvaise gestion de fonds alloués au CNJ. Ces contestataires  demandent sa  démission à la tête de la plus grande faitière de la jeunesse du Mali  pour se consacrer aux activités parlementaires et politiques qu’il assume désormais au sein du conseil national de Transition.

Pour Ousmane Diarra, ce  sont les textes qui disent qu’il y a incompatibilité entre tout mandat à caractère politique et la présidence du CNJ. Il motive son combat en citant l’article 18 du règlement intérieur de l’organisation qui  stipule que «  durant les 3 ans de mandat le président ne peut pas occuper une autre fonction ou avoir un autre mandat ». «  Nos textes interdisent  que le président exerce les fonctions au sein de l’organe législatif de la transition, par ce que le CNJ est apolitique.  Nous estimons qu’il agit aujourd’hui une  non conformité  avec les textes de la faitière», proteste le conférencier.

Outre ses fonctions politiques, l’ancien-leader estudiantin dénonce les conditions d’élection du président Amadou Diallo qui, selon lui, se sont déroulées d’une  exclusion totale.  « J’ai été empêché  avec mes délégués d’accéder  à la salle de l’élection par les organisateurs », déplore Gousno.  Puis, après  cette mauvaise élection,  avec le soutien du régime au pouvoir, ils m’ont envoyé en prison.  « En prison, ils m’ont obligé à signer un document reconnaissant Amadou Diallo comme président, mais j’ai refusé », révèle le conférencier, qui poursuit  que le président contesté du CNJ a tenté de le corrompre en lui proposant du travail pour qu’il renonce à son combat.

Au-delà de lui, plusieurs membres du bureau du président du CNJ ont animé récemment une conférence de presse pour demander sa démission. Ces derniers jugent sa fonction de parlementaire est incompatible avec les textes de la faitière et dénoncent le manque de résultat depuis son élection et l’utilisation non justifiée d’un montant de plusieurs millions alloués au Conseil national de la jeunesse du Mali.

Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net.

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