Il s’agissait dès lors de prier pour qu’aucun de ces petits engins explosifs ne fasse des victimes, voire provoquer des dégâts corporels chez leurs utilisateurs, en cas de mauvaise manipulation en cette fête de fin d’année, ou occasionnent des incendies.
C’est vrai que les autorités sécuritaires devaient s’y prendre plus tôt, quand elles ont diffusé des communiqués invitant les gens à ne pas utiliser des pétards. Au motif que les moments que nous traversons n’étaient pas totalement sécurisés. Pour certains, cet appel des pouvoirs publics ressemblait plutôt à un aveu d’impuissance. Car en arrivant, cette mesure avait trouvé les étals et marchés déjà fournis en pétards.
Quant aux revendeurs de ces engins, ils étaient amers et accusaient l’Etat de les avoir laissés approvisionner les marchés pour finir par interdire la vente et l’utilisation des pétards.
En tout cas, c’est déjà une évidence que la mesure d’interdiction n’a pas atteint les résultats escomptés. Nonobstant cette mise en garde du département de la sécurité, beaucoup de fêtards, des jeunes en majorité, n’ont pas hésité à enfreindre la mesure d’interdiction. N’étaient-ils pas informés de la mesure prise par les autorités ou partaient-ils du fait que les mesures coercitives sont sans effet au Mali?
Il reste à savoir pourquoi nos autorités ont laissé les commerçants rentrer avec les pétards. N’y a-t-il pas en dessous une affaire des pots de vins au profit de certaines responsables ?
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Lassana