Le gouverneur du district de Bamako avait déclaré qu’il y aurait des mesures pour amener les usagers à respecter l’état d’urgence. Cela est visible de nos jours à Bamako, car chaque jeudi et dimanche il y a une équipe spéciale de la police qui sort pour mettre de l’ordre et traquer les jeunes gens qui violent cette règle. Déjà plusieurs mariés en ont fait les frais et plusieurs engins à deux roues ont été saisis.
Pendant la nuit, les forces de sécurité renforcent le dispositif sécuritaire et actuellement ce sont tous les corps qui travaillent ensemble dans la capitale. Cela pour matérialiser cette volonté du gouverneur du district de Bamako très strict sur l’application de cette mesure. Les responsables de la police que nous avons rencontrés, affirment qu’après la période de l’état d’urgence, plus rien ne sera comme avant, ils ne vont plus laisser l’anarchie s’installer dans les rues de la capitale. Si à Bamako les choses commencent à rentrer dans l’ordre tel n’est pas le cas à Mopti. Dans la Venise malienne, chaque soirée est synonyme de fête. Les soirées dansantes sont légion à travers ce que les Bamakois ont nommé ‘‘le Sabarni’‘. Si pendant les jours ouvrables ces soirées se font rares, tel n’est pas le cas le weekend aussi bien à Mopti qu’à Sévaré. Aucune décision n’est malheureusement prise contre ces pratiques de la jeunesse de Mopti qui pense que la sécurité est totalement acquise dans sa ville. Certains jeunes sont convaincus que tout est parfait. A les croire : ”Toutes les armées du Mali sont à Mopti, la force Serval a sa base chez nous, nous ne pouvons qu’être en sécurité, c’est pourquoi nous dansons et chantons sans inquiétude “. D’autres jeunes sont conscients du fait qu’il faut modérer les activités surtout que la ville a frôlé la catastrophe et que le pays est en guerre : ” Nous savons ce que signifie l’état d’urgence, le Mali l’observe, vous-mêmes vous voyez que ce ne sont pas tous les jeunes de Mopti qui font la fête, mais le plaisir et la distraction sont nécessaires “. Certains notables ont préféré ne pas se prononcer car pour eux si les autorités ne réagissent pas c’est qu’il n’y a aucun problème à ce que la jeunesse se décontracte. Sans quoi, nous n’allons pas assister à une soirée à proximité du camp militaire de Sévaré.
Kassim TRAORE
La vie doit continuer sinon on ne résiste pas…il faut donner l’espoir aussi hein…donc arrêtez de penser que tout doit s’arrêter par ce qu’il y a la guerre..s’ils veulent s’amuser, libre a eux…
Tous ces gens doivent être fouillettés! Bande de feneants!
La vie doit continuer meme avec la guerre. Vous oublier que beaucoup d’autres familles se nourrissent de ces activites. Allez y les payer leur frais mensuels et comme cela ilvont plus chanter et danser. C’est vraiment idiots de penser aussi comme les Djihadistes. La vie doit continuer.
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