Maîtrise de prix du kilo de la viande : La bataille du ministre Empé

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Contrôle des stocks et des prix des produits de première nécessité
Le ministre Abdel Karim Konaté

Soucieux des souffrances que certains commerçants malveillants infligent aux Maliens pendant le mois du Ramadan, le ministère de tutelle a depuis le début du carême 2016, installé des garde-fous, ce après avoir subventionné le marché. Des mesures qui, mêmes si elles ne sont pas respectées par quelques récalcitrants, restent bénéfiques pour le consommateur qui, pour une des rares fois au Mali, connait un prix du kilo de la viande fixe.

Selon Ibrahim Cissé, vendeur de viande au marché de Kalabancoro, le prix du kilogramme de la viande est cédé conformément aux prix fixés par le gouvernement en plein accord avec les commerçants eux-mêmes, c’est-à-dire, à 2000 FCFA avec os, et à 2300 FCFA sans os.

Pour lui, cette mesure arrange les revendeurs de viande qui achètent le kilogramme à 1950 à l’abattoir, et se rattrapent avec la subvention.

Toutefois, s’il fait allusion aux efforts des autorités, le boucher de Kalabancoro exhorte les autorités à veiller également sur les prix exorbitants auxquels les bêtes leur sont cédées.

Même son de cloche chez Mamoutou Ballo, boucher aussi : «le pays est dur, il faut diminuer encore le prix de kilogramme de viande. Les vaches sont chères, l’Etat doit songer à la réduction du prix de la vache surtout », contribue-t-il.

A Sabalibougou, Sory Diarra, boucher, lui, apprécie la subvention de 100 FCFA par kilogramme et la suspension de 5000 FCFA à l’abattoir faites par les autorités. Pour réussir ce pari, il interpelle les autorités à leur faciliter l’accès aux subventions au niveau des affaires économiques.

 

Au marché Rose de Magnambougou, le boucher au nom d’Oumar Diakite lui, admet sans ambages que si le prix de la viande est resté à 90% maîtrisé entre 2000 FCFA et 2300 FCFA, c’est grâce aux subventions et mesures de veille adoptées par le ministère du commerce et de l’Industrie.
Par ailleurs, il nous est revenu dans nos visites à travers les grands marchés de la capitale que certains bouchers récalcitrants haussent quelquefois le prix du kilogramme de la viande au plus du prix fixé par la commission des prix, mais dans la majorité, la consigne reste populaire. Une situation salutaire donc que le ministre Abdel Karim Konaté a prise très au sérieux et à temps.

Du côté du ministère également, on ne se réjouit pas uniquement du respect dans la majorité du prix de la viande, un responsable de ce département affirme que tout sera mis en œuvre afin que les Maliens consomment les denrées de première nécessité aux prix abordables pendant et même après le Ramadan.

IMT

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