Dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Prise en charge psychosociale et légale des femmes, protection des enfants victimes des violences du fait du conflit au nord du Mali», l’Association des juristes maliennes (AJM), en collaboration avec le Bureau pays d’ONU Femmes, a organisé toute une série d’activités.
C’est ainsi qu’elle a initié un atelier pour «L’identification des besoins des deux Maisons de la femme et de l’enfant de Bamako», afin de pouvoir leur fournir l’appui adéquat pour faire face à l’arrivée de nombreux déplacés des régions Nord de notre pays, au premier rang desquels les femmes et les enfants, les populations les plus vulnérables.
Pour la Présidente de l’AJM, Mme Dembélé Fatoumata Doumbia, l’atelier permet aux participants et à leurs partenaires «de disposer d’une information actualisée sur les enjeux et les défis des Maisons de la femme et l’enfant, tout en suscitant des échanges participatifs relatifs à la mise en œuvre des actions prioritaires à mener».
D’une durée programmée de cinq mois, le projet est axé, entre autres, sur le renforcement de deux cliniques juridiques à Bamako et à Mopti; l’intégration de deux entités de prise en charge dans les Maisons de la femme et de l’enfant de Sabalibougou et de Dar Salam, à Bamako et la mobilisation sociale.
Outre la lutte contre les violences basées sur le genre, l’aide psychosociale à la résilience et la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus, l’AJM et ONU Femmes comptent, par ce partenariat opérationnel, mieux orienter les interventions prioritaires sur la réduction de la mortalité maternelle et néonatale et prendre en compte les besoins réels des populations cibles que sont les personnes déplacées.
Le ministère de la Famille et de la Promotion de la Femme et de l’Enfant a assuré les participants de son engagement pour la bonne marche du projet.
Ramata Diaouré