Il nous revient de sources concordantes que 20 prisonniers de la Maison centrale d’arrêt de Bamako souffrent de la tuberculose. Une maladie qui se transmet facilement. Selon nos sources, les soins ne sont pas administrés à ces patients dans le respect des règles de l’art.
Toujours, nos sources révèlent que des agents de certains centres de santé s’occupent de ces malades. Or, disent-elles, la logique voudrait qu’on les amène à l’Hôpital du Point-G pour les soigner gratuitement. Ce qui n’est pas en train d’être fait pour le moment.
Joint au téléphone par nos soins, le Président de l’Association malienne des droits de l’homme, Moctar Mariko, a confirmé la véracité de l’information concernant la présence des tuberculeux à la Maison centrale d’arrêt de Bamako. Parmi eux, il y aurait un fou qui a été libéré.
Après avoir donné cette confirmation, il a ensuite fait savoir qu’il a informé le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux, Malick Coulibaly au sujet de cette maladie qui frappe les détenus. Il ajoutera que le ministre a pris l’engagement de chercher la solution à ce problème.
Si rien n’est fait, les prisonniers tuberculeux contamineront ceux qui se portent bien. Les personnes qui rendent visite aux détenus courent aussi le risque d’être contaminées par la tuberculose. Quand cette tuberculose prendra une allure décontractante face à la lenteur des prises de décision, le risque de sa propagation à l’intérieur et à l’extérieur de la prison sera considérable et coûtera cher.
Bazoumana KANE