La cour de la mairie de la Commune V du district de Bamako a abrité, ce samedi 10 octobre, le cinquième débat public de la mandature sur le budget primitif. Le débat était arbitré par le maire Amadou Ouattara. C’était en présence de ses homologues de la Commune III et de la Commune IV.
-Maliweb.net- «Si on ne fait pas le débat, les gens accuseront le maire de ne pas tenir ses promesses», a déclaré le Maire Amadou Ouattara. L’objectif de la rencontre, a expliqué le maire à sa population, est de présenter le budget de l’exercice 2021 avant la délibération du Conseil municipal. «Il ne s’agit pas d’un débat sur le Programme de Développement Economique, Social et Culturel (PDESC) de la Commune V mais plutôt de débattre du budget», a précisé l’édile.
Devant les chefs de quartier de la commune V ou leurs représentants, Siriki Magassouba, le Secrétaire général de la mairie, a expliqué le changement intervenu le 25 septembre dernier dans la nomenclature du budget communal. Ainsi, le décret de 2002 a été abrogé. Le nouveau texte apporte des changements notamment la suppression de «sous-titres», l’ajout des sous paragraphes. «Le nouveau texte vise à ne pas utiliser l’argent du chapeau pour les chaussures», a-t-il caricaturé le changement intervenu.
Selon les projections faites devant le public, le budget prévisionnel 2021 s’élève à 6,818 milliards FCFA. Les dépenses de fonctionnement représentent 93% du budget prévisionnel, soit 6,331 milliards. Le reste, seulement 486 millions FCFA est prévu pour les dépenses d’investissement. Arrêtée à la somme de 27 millions FCFA en 2019, la taxe de développement régional et local (TDRL) de la mairie était en 200 millions en 2020. La somme prévisionnelle pour 2021 est à 155 millions FCFA. Une baisse qui a incité le maire à lancer un appel au paiement de la TDRL à ses administrés.
Les populations ont profité de l’occasion pour faire des doléances. Ainsi, Youssouf Dièbtilé a réitéré sa demande de formation des artisans et des commerçants détaillants de la commune V. Aussi, Dièbtilé demande à la mairie de sévir par rapport aux curages dont les déchets sont laissés dans la rue. Mme Aïssata Diakité, membre de l’Association pour le Progrès et la Défense des Femmes Maliennes a plaidé pour la prise en compte des besoins des femmes et des filles dans le budget communal.
Mamadou TOGOLA/Maliweb.net
Il est invraisemblable que le budget de fonctionnement représente 93% du budget communal. Revoyez vos salaires et primes. Pas vrai
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