Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil Islamique

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Les protestations du Haut  Conseil Islamique, contre le Code des Personnes et de la Famille, viennent de porter fruit. Entamés, il ya un mois, les travaux de relecture se poursuivent à la satisfaction des associations musulmanes.

 La quarantaine d’amendements, soumis aux députés par le Haut Conseil Islamique,  sont en voie d’insertion dans le Code des Personnes et de la Famille.

Au rang de ceux-ci, on peut citer la légalisation du mariage religieux.  A en croire un membre du Haut Conseil Islamique, cet amendement a fait l’objet d’un consensus à l’Assemblée nationale : « ce point a fait l’objet d’un consensus total. Et, ce jour-là, tous les députés étaient présents », a-t-il indiqué,  l’air  satisfait. Désormais,  les couples mariés selon la tradition peuvent bénéficier de tous  les droits, dont les couples civilement mariés peuvent prétendre. « la légalisation du mariage religieux accordera une plus grande protection aux femmes qui, dans notre pays, sont majoritairement mariées sous le seul régime religieux. Les mosquées pourront, désormais, délivrer au même titre que les maires des certificats de mariage en bonne et due forme », rassure un député.

Autre victoire, à l’actif  du Haut Conseil Islamique : la suppression de l’article du Code qui oblige un respect mutuel entre les deux époux. Cet article a été remplacé  par « le mari est le chef de famille. Il doit protection à son épouse et celle-ci lui doit obéissance ». Aussi, l’épouse n’est pas obligée de participer aux dépenses de la famille. Même si elle en a les moyens.

Les travaux de relecture du Code des Personnes et de la Famille se poursuivent à l’Assemblée nationale, à la grande satisfaction du Haut Conseil Islamique. « Rien  ne sera publié dans le prochain code qui violerait l’islam. Ou on devra  marcher sur notre corps », promettent les représentants du Haut Conseil Islamique, à la commission de relecture du code.

Le Mollah

 

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