La Charte n’est pas un obstacle juridique, à fortiori la nouvelle loi électorale pour la candidature des militaires à la prochaine présidentielle.
En 2018, IBK a organisé les élections en tant que Président et candidat. C’est ce scénario que la Charte bannit dans ses lettres (art.9 et 12).
L’esprit de ces dispositions étant disputable, vu le cadre de son élaboration, le sens de ses lettres n’aura aucun mal à s’imposer.
Donc, une fois que le Président aura démissionné avant la convocation du collège électoral pour la présidentielle, il deviendra ancien Président de la Transition ; à ce titre, rien ne l’empêchera de se présenter à cette élection, sauf en cas d’objection de conscience (de sa part).
La Charte n’est pas un obstacle juridique, à fortiori la nouvelle loi électorale.
Et depuis quand, cette classe politique s’embarrasse-t-elle des préoccupations juridiques ? On vient de proroger le délai de la Transition par décret présidentiel ? Ont-ils pipé mot ? On vient de réviser le 25 février dernier, l’article 9 de la Charte en biffant le mot Vice-président, pourtant le texte initial disait clairement et expressément, qu’il ne pouvait être révisé (modifié). Ont-ils pipé mot ?
Alors quand ça arrange, on viole le droit, et quand ça dérange, on invoque le droit.
En politique, le droit doit être le minimum de convenance que chacun est prêt à respecter quelles que soient les circonstances, pour éviter justement au mieux des conflits ouverts. Si le droit n’est pas un arbitre acceptable, c’est qu’il est partial, donc mal fait.
La classe politique doit être conséquente avec elle-même.
Dr Mahamadou Konaté
Konate ke, il faut que l’o se souvienne qu’ Assimi est un Malien, et que Malick et un Malien, et comme tout Malien ils peuvent demander la voix des Maliens pour la présidence, la vice présidence ou la deputation, etc. Il faut laisser les Maliens en paix, nous sommes chez nous et nous avons tous les memes droits et devoirs vis-a-vis de notre patrie!
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