Mahamadou Camara : ministre et prédicateur

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Non content de se voir privé du portefeuille de porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication, de l’Economie numérique… multiplie les chevauchées solitaires pour prouver à son «tonton» de président qu’il a eu tort de…

 

Mahamadou Camara, ministre malien de la Communication
Mahamadou Camara,

Eh oui, tort de ne pas lui confier ce poste car dans son entendement personne mieux que lui, du moins dans ce gouvernement, ne peut le faire avec autant de tact, de volonté et de promptitude. Seulement voilà, lui aussi se casse le nez en voulant pousser trop loin son zèle. Souvenez-vous de cette sortie, à sa propre initiative, pour aller à la rencontre des Maliens de l’extérieur. Il n’est pourtant ni ministre des Affaires étrangères, ni ministre des Maliens de l’extérieur, encore moins porte-parole du gouvernement.

 

Bon, tout cela compte pour un pet de lapin quand on est l’ami du fils du président de la République. Alors, toutes ses initiatives trouvent grâce aux yeux complaisants de ses homologues et du chef du gouvernement. Mais pas des Maliens de l’extérieur, comme ceux de la France, qui ont tout simplement cru avoir affaire à un officiel français tellement M. Camara semblait parler un langage qui leur était inconnu ou plutôt inaccessible. D’autant dire qu’il a trouvé un mur auprès de certains de nos compatriotes qui étaient à mille lieues de le comprendre et de le saisir dans sa démarche. Il grasseyait en plus ! En un mot comme en cent, sa première mission inopportune à l’extérieur s’est soldée par un échec retentissant.

 

Et le voilà s’aventurer sur un autre terrain, celui de la prédication, puisqu’il semble penser que les Maliens désapprouvent les dépenses de prestige d’IBK, parce qu’on n’a pas pris le temps de leur expliquer leur bien-fondé. Il décide alors de répandre la parole d’Evangile. M. le ministre, croyez-vous avoir apporté une quelconque valeur ajoutée à la compréhension des Maliens en allant promener les journalistes, comme si vous promeniez votre chien, sur le site supposé saccagé du palais présidentiel ? Vous vous méprenez !

 

Non seulement les dégâts supposés du palais n’étaient pas visibles dans le reportage, mais en plus, vous avez été incapable de nous dire le coût de rénovation dudit palais. En revanche, vous sembliez nous dire : ne soyez pas surpris si demain on vous annonçait que la rénovation du palais coûterait plus de 10 milliards de nos francs. Sachant en outre que vous n’avez pas encore bouclé ce budget, parce qu’il faut prendre en compte certaines dépenses faites au bénéfice de la rénovation de la résidence de ton «tonton» de président à Sébénicoro. Cela dit, ce n’est pas parce que vous avez argenté les allées de ce palais que ce que vous direz après (coût de la rénovation) passera comme lettre à la poste. Que nenni, M. le ministre !

 

Vous êtes peut-être futé pour vous faire un nom dans ce gouvernement et gagner beaucoup d’argent en multipliant les initiatives budgétivores, mais, nous, nous sommes encore bêtes pour croire que les Maliens vous démasqueront très bientôt.

 

En attendant, ayez un peu de respect pour notre intelligence. Les énormes dommages causés au palais présidentiel n’existent que dans votre bouche, sinon vous auriez dû nous les montrer de façon concrète !

Dioukha SORY

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1 commentaire

  1. IL NE COMPREND PAS BAMBARA PARTOUT IL A PASSE VOUS N’AVEZ PAS VU PAS VU LES LECHES Q COURRIR DERRIER LU TOUS CES GENS LA CONSTITUENT LE ENEMIS DU MALI

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