Madou Ka Journal : Diversion, suspicion et corruption !

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Après les différentes interpellations et les auditions dans le cadre de la bonne collaboration comme cela se fait dans toutes les enquêtes judiciaires préliminaires, l’officier de police judiciaire avait informé verbalement le juge des actes de la procédure avant d’agir.

C’est ainsi que les enquêteurs ont informé verbalement le procureur le 04 août de leurs besoins d’auditionner l’honorable Karim Kéita. Une heure de temps après, le procureur a subitement demandé d’envoyer le PV à l’état actuel et que le reste se fera en PV addictif.

Après d’intenses  tractations téléphoniques (pression Direction de la police, ministère sécurité) les  enquêteurs ont travaillé jusqu’à 04 h du matin pour  envoyer ledit PV le lendemain en mentionnant dans

La conclusion du PV que le reste des investigations fera l’objet d’un PV addictif comme exigé par le procureur.

Cependant les enquêteurs ont amené aussi avec le PV la lettre demandant la mise à disposition de l’honorable Karim Keita (à cause de son immunité parlementaire). Chose surprenante, le procureur a refusé de prendre ladite lettre mais a pris le PV.

Selon des sources proches du dossier, les enquêteurs voulaient aussi avoir quelque chose à mettre sous la dent avec cette menace de mise à disposition car jusque-là, c’étaient des directives sans argent. Comme projetés par les limiers, ils ont été approchés par des envoyés du pouvoir.

La source affirme que les policiers ont été reçus dans  la chambre N°4  à l’hôtel  le Loft en commune 2 le 04 août  2017 nuitamment par des envoyés du pouvoir. Après ces négociations, le P V (procès-verbal) a été retourné discrètement par le procureur pour enlever toutes les parties pouvant incriminer l’honorable Karim Kéita. A ce jour aucune trace de la lettre n’est disponible au niveau de la brigade d’investigation judiciaire (BIJ).

Toutefois deux policiers de la BIJ ont changé de  voiture courant la semaine écoulée (une Mercedes C couleur cendre et une Rave 4 intermédiaire grise). Certains policiers de la BIJ jalousent les agents chargés du dossier pour leur avarice et souhaitent qu’ils soient  dénoncés car un crime n’est jamais parfait.

Enfin du début de la procédure à ce jour l’ensemble des services de renseignements (SE, RG police, gendarmerie et aussi le service de renseignement privé de Boubèye) se sont rués sur ce dossier afin d’informer le pouvoir  des faits et gestes des enquêteurs.

La rédaction

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