Lutte contre le glaucome : Plus de 1.500.000 personnes victimes du fléau au Mali

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L’Association  malienne de lutte contre le glaucome a célébré  mercredi dernier à la Maison de Partenariat la Journée mondiale de la lutte contre le glaucome. C’était à travers une conférence-débats sur le thème : «La problématique du glaucome, un  défi pour tous ». Elle était animée par le Pr. Lamine Traoré, coordinateur du Programme national de lutte contre la cécité et le Dr. Claude Bernard Camara.

 

«Au Mali, le glaucome occupe le deuxième rang des causes de cécité, après la cataracte. Malgré ces tristes réalités, il est et demeure le parent pauvre de toutes les politiques  socio-sanitaires tant du côté de l’Etat que des partenaires», a déploré Djoko Keita président de l’Association de lutte contre le Glaucome. Pour corriger ces insuffisances, le président de l’Association sollicite les plus hautes autorités et les partenaires techniques et financiers à faire de cette Journée le déclic du combat contre le glaucome.

 

Selon les explications du spécialiste, Pr. Lamine Traoré, le glaucome  est une maladie plus grave chez les races noires que chez les autres races .Quand un homme blanc est atteint du glaucome, ce sont quatre noirs qui en sont victimes. C’est une maladie liée à l’âge et déjà à 40 ans, on y est exposé. Puis de laisser entendre que les diabétiques courent plus de risque à attraper cette maladie que les autres.

 

D’après le Pr. Lamine Traoré, il existe seulement «trois sortes de traitements possibles contre le glaucome. Un premier traitement par le contrôle régulier de la tension de l’œil ; le traitement par le laser ; et enfin, le traitement par l’opération». À l’en croire, au Mali, il y a très peu de médecins ophtalmologues pour soigner le glaucome, mais aussi les médicaments sont très coûteux pour nos patients.

 

Pour sa part, Dr. Claude Bernard Camara a profité de cette journée pour interpeller l’Etat à diminuer le coût des médicaments pour conjurer ce mal. Selon nos informations, plus de 5% des Maliens, soit 1.500.000 personnes, vivent avec cette maladie.

Seyni TOURE

 

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