Le Secrétaire général de la Présidence de la République, Toumani Djimé Diallo, a procédé le mercredi 19 février 2014 à l’ouverture du séminaire de formation des formateurs des forces armées, de sécurité et paramilitaires en marquage des armes.
C’était en présence du Secrétaire exécutif adjoint du Centre régional sur les ALPC, Tharcisse Midonzi et de la Présidente de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères, le Général de brigade Mme Kani Coulibaly Diabaté.
Mme Kani Coulibaly Diabaté, dans son allocution, a tout d’abord souhaité la bienvenue aux experts du Centre régional, avant d’indiquer que cette formation des formateurs des forces armées entrait dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de la CEDEAO.
Elle a ensuite rappelé que, pour la mise en œuvre de ladite convention, une rencontre d’experts gouvernementaux, qui s’est tenue à Bamako du 6 au 8 décembre 2012, avait adopté les standards et codes uniques à utiliser par chaque Etat membre de la CEDEAO pour le marquage des armes.
Le Général Diabaté a alors fait remarquer que c’est suite à un financement du Centre régional pour les armes légères (RESCA), basé à Nairobi au Kenya, que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest s’était engagée à doter 4 de ses membres de machines à marquer les armes, dont le Mali. «La présente formation entre dans la mise en œuvre de ce projet», a-t-elle conclu.
L’Ambassadeur Tharcisse MIdonzi a exprimé sa gratitude à la Commission malienne sur les armes légères pour avoir organisé le présent atelier. Il a rappelé que, dans le passé, le RECSA (Centre Régional sur les ALPC), en collaboration avec la CEDEAO, avait organisé un séminaire régional à Accra, en 2010, avec pour objectif l’introduction du projet en Afrique de l’Ouest.
«L’absence de marquage approprié sur les armes rend difficile l’identification du producteur et des différents intermédiaires impliqués dans les transferts des armes, qui se trouvent finalement illégalement dans les mains de délinquants et autres acteurs non étatiques.
Cette situation réduit les efforts de lutte contre la prolifération», a-t-il souligné.
Pour sa part, le Secrétaire général de la Présidence de la République a affirmé que la sécurisation des stocks d’armes et de munitions était une préoccupation prioritaire des autorités maliennes, en conformité avec la Convention. Il a ensuite profité de l’occasion pour remercier la Commission de l’UA, l’Union Européenne et le RECSA pour l’appui qu’ils apportent à notre pays.
La cérémonie s’est terminée par la remise de deux machines de marquage, de deux groupes électrogènes et de deux compresseurs à gaz de 50 litres à la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre.
Pierre Fo’o Medjo