La section malienne du Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’ouest (Rasalao) s’inquiète de “la léthargie dans la lutte contre la prolifération des armes légères au Mali “. Selon le président de ce réseau, Amadou Maïga, non moins président du Rasalao en Afrique de l’ouest, la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères rattachée depuis quelques mois de la Présidence de la République en le déménageant ainsi du ministère de la Sécurité intérieure, se fait de moins en moins présent sur le terrain et fait preuve de moins d’efficacité dans la lutte contre la prolifération des armes légères.
“Les différents projets devant être réalisés par la société civile doivent être désormais exécutés de concert et avec la caution de la Commission nationale. Mais depuis un certain temps, tout est bloqué y compris des projets qui doivent être réalisés avec des partenaires comme la Cedeao, l’Onudc…” a précisé M. Maïga. Selon lui, cette situation ne doit pas durer compte tenu de la situation sécuritaire du pays. C’est pourquoi, selon lui, il est plus que jamais nécessaire de mettre sur les rails cette commission qui avait fait du Mali un Etat champion dans la lutte contre la prolifération des armes légères.
K. THERA
Les initiatives sont en cours pour donner au Mali son lustre d’antan dans la lutte contre la prolifération des armes.
C’est le contexte actuel avec la crise au nord et le laxisme de certains collaborateurs de l’État malien qui sont aussi des éléments encourageants à la prolifération des munitions.
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