Lutte contre la mendicité des enfants jumeaux dans les rues de Bamako : Des équipements et vivres remis à 120 mères jumeaux par le ministère de la solidarité

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Lutte contre la mendicité des enfants jumeaux dans les rues de Bamako
Des mendiants dans une rue (photo à titre illustratif)

Le Ministère de la Solidarité et de l’Action Humanitaire (MSAH) et la Coalition Maliennes des Droits de l’Enfant (COMADE) conjuguent leurs efforts pour lutter contre la mendicité des enfants jumeaux dans les rues de Bamako. Dans ce cadre, le département de solidarité et de l’action humanitaire a remis le 30 Août 2017, dans l’enceinte du Lycée Mamadou Sarr de Lafiabougou, un important lot d’équipements et de vivres à 120 mères jumeaux de Bamako à travers la Comade.

Le don est composé de 3 tonnes de Riz (soit 60 sacs) et des matériels d’équipements à leurs endroits une formation suivi à des activités génératrice de revenus, notamment la fabrication artisanale de savon. Le coût des dits équipements et la formation ont coûté la bagatelle de 3.200.000 FCFA au département de l’action humanitaire, selon le secrétaire général de la Comade, Gaoussou Traoré.

A ceux-ci, s’ajoutent des bidons d’huiles, des peaux de prières, etc. La cérémonie a été présidée par le conseiller technique du MSAH, Abdoulaye Ibrahim Maiga, avec à ses côtés le représentant du Maire de la CIV, les notabilités coutumières et religieuses, et les 120 mères jumeaux et leurs enfants. Elles ont reçues leurs dons des mains du conseiller technique du MSAH et de plusieurs autres personnes.

Le secrétaire général de la Comade, Gaoussou Traoré, a salué l’acte du MSAH. « Grâce au département, les sœurs en situation difficile vont bénéficier de l’aide pour passer une bonne fête de tabaski. Second acte de solidarité de la part du département de la solidarité, dit Gaoussou Traoré, il a permis à ces 120 mères jumeaux de suivre une formation sur des activités génératrices de revenus, en particulier la fabrication artisanale de savon. Avec ces équipements, elles vont quitter les bords des routes pour quémander, exposer leurs enfants au soleil et autres accidents. Ce geste dénote aussi la solidarité, l’entraide qui prévaut dans notre pays depuis des temps », indique le secrétaire général de la Comade.

Et Abdoulaye Ibrahim Maiga de dire : «cette formation aux activités génératrices de revenus est extrêmement importante pour mon département. Elle vise à permettre aux mères jumeaux, pratiquant la mendicité sur les artères et places publiques, de subvenir à leurs besoins dans un premier temps, mais aussi à retirer les enfants jumeaux des situations dramatiques aux quelles ils sont exposés au quotidien, et qui n’honorent ni leurs parents, ni le citoyen malien, ni l’Etat malien, partie à la convention des Droits de l’enfant, dont notre pays est le premier signataire en Afrique».

Il s’agit pour nous, dit-il, de créer pour ces familles des conditions les meilleures pour assurer une prise en charge correcte de ces jumeaux et triplés par leur labeur; d’aider ces familles à assurer leurs devoirs et responsabilités de parents; d’éviter aux enfants tous les risques encourus par leur exposition sur les voies et places publiques tout en préservant leurs droits.

Hadama B. Fofana

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10 COMMENTAIRES

  1. FOULANOUW BE’ AW FO!! C’EST UNE TRADITION ANCREE DANS NOS CULTURES!!! EST-CE QUE CERTAINES FAMILLES EN ABUSENT? LA POSSIBILITE’ EXISTE!!!!
    CELLES ET CEUX QUI ONT LES CAISSENT DE L’ETAT A’ LEUR DISPOSITION ET QUI PEUVENT DETOURNER DES MILLIARDS D’UN COUP, FONT EUX AUSSI LEUR FOULANOUW BE’ AW FO a’ leurs manieres!!!

  2. AMI KANE attend quoi pour nettoyer les carrefours de ces fausses mendiantes ? Rendez-nous ce service avant d’aller à la retraite.

  3. LE Ministère du Développement social sait de quoi il s’agit. Vraiment c’est un travail inutile.

  4. Haaa ces maliens encore des provocations.vous parlez du mali et vous publiez une rue de dakar .vous etes vraiment des con

    • Et alors rue de Dakar. On s’en fiche. L’essentiel est de comprendre le message. Enfants talibés ou garibou ont les mêmes problèmes à Dakar comme à Bamako. C’est toi qui est bête à Sandaga là bas.

  5. PERTE DE TEMPS. CES MÈRES DE JUMEAUX SONT BIEN PORTANTES ET PEUVENT TRAVAILLER COMME CUISINIÈRES, GAGNER UN SALAIRE, MANGER ET PROTÉGER LES ENFANTS DE LA POUSSIÈRE ET DU SOLEIL. PENDANT L’HIVERNAGE IL Y A CRISE DE DOMESTIQUES. LES SALAIRES VONT DE 10 À 15000 FCFA PLUS LES REPAS QU’ELLES EMPORTENT. MAIS ELLES GAGNENT PLUS AU BORD DE LA ROUTE AU DÉTRIMENT DE LA SANTÉ DES ENFANTS. ENFIN BEAUCOUP D’ENTRE ELLES NE SONT PAS LES MÈRES GÉNITRICES ET LES ENFANTS SONT LOUÉS À LA JOURNÉE.

  6. Bne intention mais tres tres mauvaise implementation g crois. J’y voit 1 point noir. D’ac avec la formation mais prkoi c’est de leurs ressort a choisir et dicter comment et ce k ces familles doivent manger. Si c vraiment pour aider tt en respectant leur dignite, formez tt simplement et donner les moyens pr repondre a la formation. Nous faisons a ns mm maintenant c k l’occident ns fait ou p etre c seulmen de ce moyen kon trouve son compte. Prenez note.

  7. Vraiment ce problème de mendicité fait honte à notre pays. Des qui vient ici chez ça te frappe les yeux comment les enfants sortent de partout pour te quémander. Cest pas une bonne image pour le Mali.

  8. Merci pour cet article.
    Toutefois, l’article ne parle pas accompagnement des bénéficiaires dans leur commerce pour les personne faisant des activités génératrices de revenus.

    Apporter un appui pour des activités génératrices de revenu c’est très bien, très très bien même. mais cela nécessite un accompagnement.
    Une personne qui n’est pas habituée à gérer une affaire (même petite) n’est pas habituée à séparer l’argent destiné au fond de commerce (qui quoi être renouvelé donc l’argent ne peut être mangé) du bénéfice (dont une partie peut être mangée, une autre partie peut être investie pour agrandir le commerce)… Sans accompagnement, une activité génératirce de revenu risque fortement d’échouer à moyen terme et l’aide apportée sera alors perdue..

    • Moussa Camara, ce n’est pas une simple question d’accompagnement mais de mentalité. Sûr, elles revendront TOUT et resteront au bord de la route. Force doit rester à la loi.

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