LUTTE CONTRE L’EXCISION: POUR SAUVER DES VIES

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Les autorités maliennes sont résolument engagées aux côtés de la société civile pour lutter contre les mutilations génitales féminines (MGF). Elles viennent de confirmer cet engagement en faisant organiser un atelier de formation des relais communautaires chargés de sensibiliser la société civile sur la question toujours sensible au Mali et en Afrique.

La salle de conférence de Dioila a abrité, il y a trois semaines ledit atelier de l’ONG AMSOPT sur la pratique néfaste que constitue la mutilation génitale féminine. Cet atelier organisé par l’Association malienne pour la Survie et l’Orientation des Pratiques traditionnelles visait à faire prendre davantage conscience sur les inconvénients liés à l’excision afin d’aboutir à son abandon définitif. L’objectif de cet atelier a un intérêt commun, c’est à dire, le renforcement des compétences des relais communautaires afin d’améliorer le compréhension en matière d’information et d’éducation. Il est important que cette sensibilisation s’intéresse au groupement des femmes leaders sur l’inconvénient de cette pratique traditionnelle. Il s’agissait d’informer la population sur les conséquences de l’excision en rapport avec la santé de la reproduction. Les mutilations génitales féminines sont une pratique ancestrale qui consiste à enlever, par les moyens chirurgicaux très souvent rudimentaires, toute une partie des organes génitaux féminins les plus sensibles. La pratique est en usage dans beaucoup de pays comme le Mali où le pourcentage est très élevé soit un peu plus de 90% de cas. Il s’agit, pour certains, d’une violation des droits de l’Homme parce que pratiquée sur des personnes jeunes, vulnérables et sans leur consentement. Le comportement a en vérité une explication d’ordre coutumier et sociologique. L’ablamation du clitoris ou excision est pratiquée surtout dans les zones rurales, c’est à dire, à faible niveau d’instruction scolaire.

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