En principe, il n’y avait aucune loi juridique qui pénalisait l’homosexualité au Mali. Cette conception s’est justifiée par une sortie du ministre de la justice qui trouve le phénomène de “contre nature” avant d’annoncer l’adoption prochaine d’une loi d’interdiction dans les prochains jours. Et une fois que celle-ci rend en vigueur, toute idée d’amalgame doit être évitée et laisser la justice faire son travail afin d’éradiquer définitivement cette pratique digne, d’un autre continent.
Incontestablement, la religion fait du Mali, un pays très imposant notamment, en termes de préservation des acquis culturels et traditionnels. C’est ainsi que beaucoup de pratiques occidentales, permises dans certains pays du continent sont formellement interdites chez nous. Mais les constats relèvent que ces dépravations culturelles seraient encouragées et soutenues financièrement par des bailleurs à visage couvert dont les jeunes sont en grande partie, ciblés pour d’éventuelles vulgarisations de ces différents projets dans le pays. Dans les contextes actuels du Mali, transgresser ses valeurs religieuses à travers des pratiques exogènes non concevables susciterait de vives tensions dont le vent de contestation pourrait tourner en mal, contre des pouvoirs publics en place. Pour rappel, les dites pratiques viennent très souvent en extérieur et sont faites en projets attirants des personnes qui se dissimulent afin de les exercer pour des gains faciles. Par ailleurs, l’une de ces pratiques très polémiques est l’homosexualité, un sujet tabou et violemment réprimé à sang, refait encore surface. Du haut sommet de l’État, le silence est enfin brisé par la sortie du ministre de la justice Mahamadou Kassogue qui, en marge d’un atelier sur le code pénal, a qualifié l’homosexualité de ” contre-nature” et promet l’adoption prochaine d’une loi, la pénalisant devant les membres du conseil national de transition (CNT ). Au sein de l’opinion nationale, cette posture du ministre aurait écarté le doute sur la position des autorités politiques à tel point que leur silence vis-à-vis de la situation y avait été négativement interprété et ce, dans diverses manières. De même, l’implication du département de la Justice prouve à suffisance, l’existence de mariage gay dans nos sociétés et devrait interpeller toutes les couches sociales à revoir l’éducation familiale quasiment bafouée. Enfin, ce qu’il ne faut pas encourager dans la lutte contre cette pratique occidentalle dans notre pays est de ne pas faire de l’amalgame, encore moins, des suspicions non fondées et surtout en faire, des règlements des comptes. Toutes choses qui mettraient en danger la vie des innocents dont certains d’entre eux, seraient victimes de déformations physiques dues au manque des hormones dans l’organisme. Mais malgré tout, l’avenir de chaque nation réside en sa culture, en sa tradition et l’homosexualité doit être éradiquée envue d’épargner le pays de sombrer dans un cycle de tragédies infernales.
Yacouba COULIBALY