Dans le cadre du projet ” rompre le silence autour des enfants vulnérables et victimes d’exploitation sexuelle à des fins commerciales au Mali ” Ecpact Luxembourg a élaboré une étude quantitative et qualitative sur l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales dans les régions de Kayes, Ségou, Sikasso, Mopti et le district de Bamako. Une cinquantaine de participants ont pris part à la restitution des résultats de cette étude, hier au conseil national du Patronat.
Après des années d’expérience et de partenariat, Ecpact Luxembourg a vite compris l’importance de cerner l’ampleur de l’exploitation sexuelle des enfants au Mali. D’où l’idée de faire cette étude.
Il ressort des deux ans d’études que 45 enfants de la rue ont bénéficié de mesures de prévention, de protection et de réhabilitation sociale et psychologique ainsi que 160 autres sensibilisés sur les risques d’exploitation sexuelle à des fins commerciales.. 80 filles en détresse ont bénéficié d’une carte d’identité nationale, les vendeuses ambulantes et aides ménagères au nombre de 1400 ont été sensibilisées sur les risques de l’exploitation sexuelle. Plus de 25 enfants victimes d’exploitation sexuelle seront pris en charge. 600 lycéens de 6 lycées de Bamako ainsi que 48 enfants du parlement des enfants ont été sensibilisés à s’autoprotéger. Dans le cadre d’une prise en charge juridique et judiciaire, 20 enfants ont bénéficié d’une prise en charge totale. Plus de 900 enfants bénéficieront de sensibilisation au cours des manifestations théâtrales et culturelles sur les risques du fléau.
Ces résultats aux dires de la représentante permanente d’Ecpact Luxembourg au Mali Fabienne Diakité Grojean en absence de Thomas Kaufmann, font froid dans le dos et montrent qu’il faut toujours poursuivre le combat pour les enfants.
“ L’implication des uns et des autres en témoigne leur présence massive montrent que le fléau de l’exploitation sexuelle des enfants est pris au sérieux au Mali ” a t- elle mentionné.
Pour sa part, le représentant du bureau d’étude Befor, Amadou Batchily, indique que cette étude a permis de les édifier sur l’urgence de prendre à bras le corps la question et de mettre en œuvre un véritable plan national intégré de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants sous toutes ses formes.
Abondant dans le même sens, le représentant de la ministre de la promotion de la femme, de la famille et de l’enfant, Boulkassoum Cissé, dira “ qu’on ne dira jamais assez que l’exploitation sexuelle des enfants sous toutes ses formes est un crime contre l’humanité “. Avec ces résultats accablants ” il est de notre devoir de protéger nos enfants contre l’exploitation sexuelle “.
Fatoumata M Thiam KONE
Cette étude est denudée de toute demarche scientifique. Elle ne montre ni les critères de constitution d’échantillonnage, ni du discours des enquêtés. Donc je doute fort de la fiabilité de vos resultats pourtant mentionnés dans cet article.
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