En vue de défendre les intérêts et les droits des enfants, l’ECPAT Luxembourg, une association Luxembourgeoise sans but lucratif fondé en 1995, a mis en place plusieurs dispositifs pour lutter contre l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales(ESEC) dans les pays en développement et en Europe. Au Mali, une étude quantitative et qualitative sur l’Exploitation Sexuelles des Enfants à des fins Commerciales dans les localités de Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti et le district de Bamako, souligne que 28,3% des enfants rencontrés ont été victimes d’exploitation sexuelle. « Malgré d’énormes dispositifs mis en place par des conventions et traités internationaux, ces victimes demeurent invisibles, non entendues, non prises en charge», a laissé entendre Mme Fabienne Diakité Grojean. Pour sa part, Abdoulaye Cissé, vice-président du parlement national des enfants, a sollicité un appui de tous les citoyens afin d’assurer une protection plus meilleure aux enfants. « Il est indispensable que les familles, la société civile, les citoyens, les leaders religieux, les leaders communautaires, et les gouvernements conjuguent leurs efforts de façon urgente pour protéger nous les enfants contre toutes formes de maltraitance et de crimes sexuels. », implore-t–il dans son discours.
A noter que les enfants bénéficiaires de ce projet sont des adolescentes et jeunes filles en situation de rue à risque d’ESEC et/ou victimes d’ESEC , les filles accueillies au centres Caritas à Bamako et du Bureau National Catholique pour l’enfance, les enfants des centres d’écoutes communautaires ; les enfants pairs éducateurs , le parlement des enfants, les enfants de l’association pour la promotion des jeunes enfants communicateurs.
Diakité Aissata, stagiaire