Lutte contre les violences faites aux femmes: Le credo de Mme Diarra Fatoumata Touré

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Elle a fait  savoir sa détermination et son engagement à combattre  ce fléau à l’occasion d’une journée d’information et de sensibilisation, à l’intention des étudiants de la faculté de droit privé

Les étudiants de la Faculté de droit privé de Bamako, ont assisté la semaine dernière, une rencontre, organisée par le Cercle de réflexion: violence-conjugalité-parentalité et droit. Cette structure est l’initiative de Mme Diarra Fatoumata Touré qui en assure également la coordination

Situant la présente journée dans son contexte, Mme Diarra  dira  qu’elle n’a pas la prétention de faire un cours magistral sur le sujet. Mais ce qu’est intéressant de savoir, ce qu’elle  est  en train de faire une thèse de doctorat sur la violence basée sur le genre.  Donc,  organiser une journée d’information et de sensibilisation sur le sujet cadre parfaitement avec  sa démarche scientifique.

Les violences faites aux femmes, ne se sont de l’imaginaire,  mais constituent une réalité qu’elles vivent au quotidien. Le phénomène est désormais étalé sur la place publique a souligné la coordinatrice du Cercle de réflexion :violence-conjugalité et droit.  Et Mme Diarra d’ajouter que parmi les 9 millions de femmes que compte notre pays, elles sont nombreuses, celles qui sont exposées à ces pratiques inhumaines.

Evoquant les raisons pour lesquelles elle pris pour cible, les étudiants, Mme Diarra a estimé qu’elle constitue pour elle, un réservoir d’idée. Ainsi,  une des finalités recherchées par la présente journée, est  d’amener les étudiants à prendre conscience du phénomène et à leur de sensibiliser et informer les parents hommes qui sont pour la plupart responsables de ses actes.

Qualifiant les violences basées sur le genre, d’aberration, le doyen de ladite faculté, Kissima Gakou a trouvé l’initiative de Mme Diarra Fatoumata Touré très bonne et salutaire.  Selon lui, les raisons expliquant ces comportements inhumains à l’égard desfemmes, sont culturelles. Parce que dans la plupart de nos sociétés,   la femme étant considérée une personne à homme, doit être soumise à lui. Aussi le doyen de la Faculté de droit privé pense que chacun  doit regarder ce qui se passe autour de lui.

Pour  lui, “venir à la rencontre des étudiants qui  seront les décideurs de demain et leur faire comprendre,la gravité du phénomène aujourd’hui, est à encourager et soutenir”. Kissima Gakou a également assuré, Mme la coordinatrice, d’un soutien inconditionnel de sa faculté,  dans toutes les initiatives allant dans ce sens,  afin de contribuer à lutter contre le fléau.

Quant au représentant du vice doyen,  il a remercié l’initiatrice de la présente journée, qu’il a jugée très importante.  De même,  il fera comprendre que les violences basées sur le genre sont  bannies par la loi.  Même s’il admet qu’aujourd’hui, ce sont des pratiques que nous vivons au quotidien.  Aussi, le représentant a attiré l’attention que ces violences peuvent être d’ordre corporel, verbal et voire même mortel.

A l’ouverture des travaux, de ladite journée,  l’assistance a été  émue par une prestation séduisante d’une slammeuseportant sur les violences faites aux femmes.

Diakalia M Dembélé

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