Dans le cadre des 16 jours d’activisme, l’Initiative pour l’Autonomisation des Adolescents et Jeunes (I2AJM) en partenariat avec l’ambassade du Canada au Mali, a organisé une journée d’échange sur les droits des femmes vis-à-vis des religions et des coutumes, ainsi que de la lutte contre les VBG. C’était le 5 décembre 2023 au Mémorial Modibo Keita.
Cette journée avait pour objectif de sensibiliser et d’informer le public, sur les différentes formes de violences basées sur le genre et leurs conséquences sur les victimes, à savoir les femmes et les filles au regard de la religion et des coutumes.
I2AJM, selon son Président Djelikami Kouyaté, a pris l’initiative d’organiser cette journée d’échanges entre les hommes de culte et la gent féminine, afin de faire comprendre tous les aspects de ce phénomène et de les éclairer sur leurs droits et devoirs dans le foyer, voire dans la vie courante.
Selon la représentante du ministre de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, «les cas de violences sexuelles dominent, suivies des agressions physiques ». Cette célébration, estime-t-elle, offre l’occasion au Mali, à l’instar des autres membres de la communauté internationale, de lancer un message aux populations, de les sensibiliser pour les rôles qu’elles peuvent jouer dans la lutte contre ce mal.
Aux dires de Mme Mawiya Abdourahman, représentante de l’ambassade du Canada, «cette journée est une occasion pour les femmes de dénoncer les VBG sous toutes ses formes.»
Dans une présentation, Mohamed Diarra a développé l’impact des VBG dans la société malienne. Ces violences peuvent avoir plusieurs conséquences sur les victimes telles que la dépression, le manque de confiance en soi, les sautes d’humeur. Les conséquences sur sa santé physique, sexuelle et mentale… peuvent être immédiates ou à long terme, ce qui peut porter atteinte au développement des victimes et entraîner la mort. Au delà de ces impacts cités, il y a aussi les conséquences sur la famille, la communauté et même sur le pays.
Rokia Coulibaly, stagiaire