Lutte contre les mariages précoces des filles : L’ONG Pacindha à pied d’œuvre

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Le pole des Actions d’Intégration des Droits Humains en Afrique (PACINDHA) est l’initiateur du projet d’amélioration de l’accès des femmes à la justice et  plaidoyer pour l’élimination des mariages précoces des filles. Le lancement officiel du projet suivi d’une conférence de presse a lieu le vendredi, 26 février 2016 à la Maison de la presse. La cérémonie était présidée par M. Amadou Konaté, président du Pacindha.

La lutte contre le mariage précoce des filles est un défi majeur pour l’ONG PACINDHA. C’est dans cette perspective que le projet d’amélioration de l’accès des femmes à la justice et plaidoyer pour l’élimination des mariages précoces des filles a organisé cette conférence de presse. Ledit projet est financé à hauteur de 320.000.000 FCFA dont 95% sont supportés par l’Union Européenne et les 5% par les fonds propres du Pacindha. Il sera exécuté dans les 6 communes de Bamako et les cercles de Kati, Kangaba, Koulikoro, Kolokani, Sikasso, Koutiala, Bougouni, Yanfolila, Kita, Kayes, Bafoulabé, Kéniéba, Ségou, Bla, San et Niono. Les activités prévues sont entre autres : le renforcement des capacités de 3000 femmes leadeurs dans la compréhension de la loi N°01-082 du 24 août 2001 sur l’assistance judiciaire ; la conception et la vulgarisation de 3000 guides juridiques sur les procédures et voies de recoures devant les tribunaux ; l’appui financier direct aux femmes démunies ayant des litiges en justice afin de leur permettre de faire face aux coût des procès ; la mise en place de 5 centres d’information et de plaidoyer et la sensibilisation pour l’abandon des mariages forcés des filles.

A l’occasion de la conférence de presse qu’il a animée par rapport au lancement du projet, le président du Pacindha a rappelé les directives de l’Initiative Européenne pour la Démocratie et les Droits de l’Homme. Pour la période 2014-2020, elle ambitionne de concentrer son champ d’action sur les problématiques de démocratie, des droits économiques et sociaux et de la  liberté de pensée. Les missions d’observations restent un élément essentiel de cet instrument financier. Selon le président, il est ouvert à la participation des organisations (société civile, secteurs publics et privés…) quant leurs aide est nécessaire à l’accomplissement des objectifs de l’EIDDH. A l’en croire, c’est dans ce contexte qu’un appel à propositions a été lancé en juin 2015 par la délégation de l’Union au cours duquel, le projet initié par le Pacindha a été retenu et financé a-t-il justifié.

MOUNTAGA DIAKITE

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2 COMMENTAIRES

  1. Tout mariage précoce est un mariage forcé , il serait ridicule de demander l’avis d’une gamine de 14 pour le mariage . A cet âge là elles doivent encore être sur les bancs de l’école .

    A 14 ans elles sont encore en pleine croissance physique et mentale .
    A 14 ans les filles ne sont pas encore mûres physiquement et psychologiquement
    Marier les filles à 14 ans c’est involontairement freiner leur croissance et faire d’elles des futures mères de familles attardées . Certaines d’entre elles restent traumatisées à vie .

    Quand on est un bon chef de famille et qu’on aime ses enfants , on accepte jamais de les donner en mariage à 14 ans .
    Ceux qui se marient avec des petites gamines de 14 ans doivent être poursuivis par la justice . Les parents aussi doivent répondre de leurs actes devant la justice .
    Marier une gamine de 14 ans et lui faire subir les devoirs conjugaux , doit être considéré comme un crime

  2. Vous avez oublié d’étendre le projet de L’ONG Pacindha aux villes saracoullés alors que c’est les “maraka” les champions toutes catégories de mariage précoce et arrangé! Faites un tour dans les foyers de la région parisienne vous serez écœurés d’entendre des vieux à la limite pervers se vanter de la jeunesse de leurs dulcinées!Pédophilie quand tu nous tiens!!!

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