Lutte contre les armes légères au Mali : Le Plan d’Action 2014-2018 présenté aux partenaires

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Pour la gestion de la problématique des armes légères et de petit calibre, la Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération des Armes légères du Mali (CNLPAL) a organisé le 13 octobre 2014, une table ronde autour du Plan d’Action 2014-2018 du MaliCette cérémonie était présidée par le secrétaire général de la présidence de la République, en présence des représentants du secrétaire général de l’Onu, de la Commission de la Cédéao, Cheacka Aboudou Touré et de la Présidente de la CNLPAL, la Générale de Brigade Coulibaly Kani Diabaté.

Il s’agissait de contribuer à une gestion concertée du fléau qui menace la stabilité du Mali, de la sous-région et du Sahel.

Le secrétaire général de la présidence de la République a rappelé que la Charte des Nations Unies reconnait le droit aux Etats membres de posséder des armes, pour leurs intérêts nationaux.

« Les mesures d’ordre politique et technique, que les Etats mettent en œuvre, pour contrôler à la fois ce flux ainsi que la dissémination des armements au sein des sociétés, gagneraient à être renforcées. Il est indispensable que les Etats se dotent d’instruments politiques et juridiques visant à combattre énergiquement le commerce illicite des armes légères», a-t-il souligné.

La Présidente de la CNLPAL, la  Générale de Brigade Coulibaly Kani Diabaté, a ensuite présenté le plan d’action 2014-2018 sur la lutte contre la Prolifération des Armes légères. Ce plan a été fait suivant la convention de la Cédéao, qui met un accent particulier sur la gestion transfrontalière, parce qu’un seul pays dans la sous-région ne peut pas gérer ce fléau.

« La problématique des armes légères, qui a dépassé le contexte armes légères, est devenue un problème de terrorisme. Cette problématique est un des gros défis d’après crise dans chaque pays post conflit. Il faut la lier étroitement à la lutte contre le terrorisme et à tous le défis qui sévissent au Sahel », a-t-elle souligné.

Signalons que ce plan d’action a été élaboré et validé avec l’appui du bureau des Nations Unies sur le désarmement à travers le bureau Afrique(UNREC) et l’appui financé du gouvernement fédéral Allemand.

L Coulibaly

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