La commission ouest-africaine de drogues était face à la presse, le mercredi 29 août dernier à l’Azalaï Hôtel Salam pour faire part aux médias du but de leur visite au Mali. La conférence a été animée par M. Edem Kodjo, ancien premier ministre et ancien secrétaire général de la commission de l’organisation de l’Union africaine.
Lancé le 31 janvier à Accra dans la capitale du Ghana par Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations Unies et prix Nobel de la paix, cette cérémonie de lancement était placée sous la présidence de son excellence M. OlusegunObassanjo, ancien président du Nigeria. La WACD (West African Commission ON Druges)s’attaque au trafic et à la consommation de drogues en Afrique de l’ouest et leur impact sur la sécurité, la gouvernance et la santé publique.
Selon le conférencier M. Edem Kodjo, la commission est composée d’une dizaine de personnes appelées commissaires venus de différents pays de la sous-région.Elle comprend, Dr Mohammad Mahmoud Ould Mohammedou, ancien ministre des affaires étrangères de la Mauritanie, la diva de WassoulouOumou Sangaré, entre autres. Pour M. Edem, durant quatre jours, la mission a rencontré les autorités maliennes, les organisations régionales et internationales et la société civile.
A l’issue de ces différentes rencontres, l’ancien secrétaire général de l’organisation de l’Union africaine dira qu’il a senti une volonté manifeste des personnalités que la commission a rendues visite de collaborer contre ce fléau. Celle-ci a réitéré leur aide à la formulation des recommandations dans un rapport prévu pour début 2014. Les préoccupations des confrères ont porté sur l’élaboration d’une loi internationale interdisant la culture de drogues et si toutefois la mission va effectuer ses études sur le terrain.
Oui, a répondu le conférencier, les commissaires sont des hommes de terrain pour les études.‘’Voir une fois vaut mieux qu’entendre mille fois‘’, a-t-il conclu.
Drissa KEITA