Dans le monde, parmi les adolescentes âgées de 15 à 19 ans, une sur sept a été mariée de force.
Particulièrement en Afrique, le mariage forcé et précoce freine l’alphabétisation et peut entraîner des conséquences multiples qui peuvent être d’ordre physique, psychologique, économique et social.
Pour mettre fin au mariage des enfants, les Premières Dames d’Afrique sont en première ligne depuis fort longtemps. Réunies à New York en marge de la 74e session de l’assemblée générale des Nations unies, elles se sont intéressées à la problématique lors d’un déjeuner de travail. L’épouse du chef de l’État, Mme Keïta Aminata Maïga y était présente.
Les différentes intervenantes ont lancé un appel aux principaux décideurs afin d’améliorer la qualité de vie des millions de jeunes femmes qui ont été contraintes de se marier alors qu’elles étaient mineures. Le président sierra-léonais, invité d’honneur à cette rencontre, a réitéré tout son soutien aux Premières Dames d’Afrique pour leur combat juste et noble.
Il est plus que jamais nécessaire de mener des initiatives stratégiques au plan mondial parce que les jeunes filles mariées sont de plus en plus vulnérables à l’infection du VIH, a-t-il déclaré.
Cabinet de la Première Dame du Mali