Dans le souci de lutter contre la prolifération des armées légères au Mali, s’est tenue le vendredi 10 août au ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, la première rencontre statutaire de la commission nationale de lutte contre la prolifération des armées légères et petit calibre. A l’ordre du jour présentation et l’adoption du plan d’action d’août à décembre 2018. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général Salif Traoré.
Ont pris part à cette rencontre les représentants de tous les départements et institutions concernés par la question, à savoir : la Présidence, la Primature, la société civile à travers les ONG et les associations qui travaillent dans ce sens.
Le ministre Traoré a tout d’abord tenu à rappeler que la commission nationale de lutte contre la prolifération des armées légères et petit calibre était logée à la présidence de la République et que c’est en 2016, qu’elle a été rattachée au ministère de la Sécurité et de la Protection Civile en une nouvelle mission.
Selon le Gal Traoré, la commission nationale définit les stratégies, les orientations et donne des pistes de travail au secrétariat permanent, qui est l’organe qui travaille sur le terrain pour lutter contre la prolifération des armées légères. Pour lui, le phénomène de prolifération des armes légères est patent aujourd’hui dans notre pays. Cela au regard de tout ce qui se passe dans les centres urbains et plus particulièrement au centre du pays. Notamment des conflits armés, des attaques à main armée, avec des armées légères et petit calibre.
En revanche, le Gouvernement, selon le ministre Traoré, a pris connaissance de ces réalités depuis longtemps par la création depuis 1996 de cette commission dont ils sont en train de la réorganiser et de la redynamiser pour qu’elle soit plus efficace d’où son attachement au ministère de la Sécurité.
Le ministre Traoré a lancé un appel à la population malienne dans son ensemble afin que cette problématique des armées légères ne laisse personne indifférente. « Fermer les yeux, demain vous pourrez être victime ou un de vos proches pourra en être victime ». a déclaré le ministre de la Sécurité. Pour terminer, il affirmera qu’au cours de cette rencontre il sera présenté le plan d’actions août-décembre par le secrétariat permanent à la commission pour son approbation.
Par Jean Joseph Konaté