Le phénomène de la mendicité des enfants connaît aujourd’hui un développement sans précédent avec ses conséquences incalculables à travers le pays. Pour mettre fin à ce fléau qui gangrène notre pays, la Comade a rencontré, le mardi 10 février 2015, les services techniques de l’Etat du district de Bamako, les ONG et les associations intervenant dans le domaine de la protection des enfants, les forces de l’ordre, etc., pour une journée d’échange et d’information sur le phénomène. Cette séance visait à éclairer les participants sur les conséquences liées à la mendicité en général et celle des enfants en particulier et de les inviter à s’impliquer davantage dans la lutte contre la mendicité des enfants.
A la cérémonie d’ouverture, Moussa B. Sissoko du ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire et la Reconstruction du Nord, a informé sur les initiative de son département contre la mendicité des enfants après l’Espace d’interpellation démocratique (EID) de décembre dernier quand le ministre Hamadoun Konaté a été interpelé sur le sujet. Il indiqué que des mesures sont prises afin que la mendicité des enfants soit drastiquement réduite sous peu. Il a salué l’initiative et invité les participants à accompagner la Comade et surtout le département dans la lutte contre la mendicité des enfants.
Le président de la Comade, Amadou Bocar Téguété, a rappelé que la préoccupation commune de sa structure et du ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord est la lutte contre la mendicité des enfants en général, dans ses pires formes pour les élèves coraniques en particulier.
“Ces spectacles dégradants d’enfants mal vêtus, sans chaussure et occupant les voies et places publiques à la recherche d’argent nous interpelle tous, parents éducateurs, responsable administratifs, communautaires et religieux”, a-t-il lancé.
Pour M. Téguété, l’éradication du phénomène passe par l’amélioration des conditions de vie et d’études des talibés, et surtout d’exercice pour les maîtres auxquels ils sont affiliés.
“Des actions de proximité seront entreprises, avec vous tous, individuellement et collectivement. C’est une adhésion à ces actions que je vous demande aujourd’hui, dans un dialogue constructif et responsable”, a déclaré M. Téguété.
La rencontre d’hier avait été précédé d’autres du genre tel que celle des maires, des coordinateur et chefs de quartiers et des leaders religieux le 15 janvier dernier.
Maliki Diallo
Au Mali les adultes n’aiment pas les enfants. Si tout le monde refusait de donner de l’argent a ces enfants, les maîtres coraniques arrêteront de les envoyer dans la rue. Les adultes sont incapables d’agir ainsi parce que l’Islam favorise la mendicité. En donnant l’argent , ils pensent accéder dans un hypothétique paradis. Ce qui veut dire que l’homme musulman n’aime pas les enfants!!!
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