Il est aujourd’hui très difficile de faire un consensus autour de la question. Selon certains imams ou maîtres coraniques, l’islam reconnaît la mendicité comme un passage qui apprend aux enfants sous l’égide d’un maître spirituel les principes de la religion à travers la mémorisation du saint Coran et les différentes aventures du prophète PSL.
Une hypothèse qui est de plus en plus rejetée par les ONG humanitaires qui pensent que c’est une exploitation pure et simple des enfants, car pour satisfaire le maître les enfants sont envoyés à travers la ville pour quémander.
Ces dernières années, le phénomène dépasse tout entendement, il est difficile de circuler dans les grandes artères de certaines capitales africaines comme Ndjamena, Niamey, Abidjan, Bamako sans rencontrer ces enfants malheureux, une boite à la main.
Si certains gouvernements ont pu prendre des mesures visant à interdire le phénomène, comme c’est le cas du Tchad, la semaine dernière, le gouvernement malien regarde le phénomène impuissant ou tout au moins les décisions sont encore au stade de projets.
Et pourtant des études ont montré que ces enfants abandonnés dans les rues constituent un problème sécuritaire, car la majeure partie de ces enfants tombent dans le banditisme. Ce qui fait du phénomène une préoccupation nationale dont la solution réside dans son abandon pur et simple.
En début d’année, on a assisté à quelques activités médiatiques de la Coalition malienne des droits des enfants (Comade). En vue de sensibiliser les différents acteurs sur le phénomène, son président avait assuré la presse que l’objectif final recherché était de débarrasser Bamako de ces enfants mendiants et qu’il bénéficiait de l’accompagnement du ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord.
Mais cela fait maintenant trois mois que la Comade ne parle même plus de la question sinon son président se trouve préoccupé pour autre chose, car on le voit très souvent aux présidiums d’activités qui n’ont rien avoir avec les enfants talibés.
En attendant que Bamako emprunte le chemin de Ndjamena, un autre phénomène de jumeaux cohabite avec les enfants talibés et complique davantage la situation. La balle est dans le camp du gouvernement qui doit trouver et vite une solution.
Zoumana Coulibaly
LA MENDICITÉ NE DÉRANGENT AUCUN RESPONSABLE DE CE PAYS.
EUX JE VEUX PARLER DE CEUX QUI NOUS GOUVERNENT LE PRÉSIDENT LE PREMIER MINISTRE ET LES MEMBRES DE SON GOUVERNEMENT LES DIRIGEANTS DES INSTITUTIONS DE LA RÉPUBLIQUE N’ONT PAS DE CONTACT AVEC CES MENDIANTS ILS SONT DANS DES CORTÈGES OFFICIELS AVEC DES VITRES NOIRES.
C’EST NOUS LE PEUPLE QUI DOIVENT S’OCCUPER DE CETTE CATÉGORIE SOCIALE QUI N’EST RIEN QUE LE RÉSULTAT DE LA MAUVAISE GOUVERNANCE.
LE PROBLÈME DJIHADISME FAIT PARTIE DE LA MAUVAISE GOUVERNANCE ET TANT QUE CE PROBLÈME NE SERA PAS RÉSOLU DANS NOS PAYS IL Y A TOUJOURS DES ATTENTATS AVEC DES BOMBES HUMAINES SOUS LA COUVERTURE DE L’ISLAM.
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