L’objectif général de la Politique nationale de nutrition est d’assurer à chaque Malien un statut nutritionnel satisfaisant, pour son bien-être et pour le développement national. En vue de l’atteinte de ces objectifs, la Politique nationale de nutrition est traduite en plusieurs plans d’action intersectoriels cohérents. Elle est l’œuvre commune de tous les départements ministériels. Dans les domaines de ses compétences, chaque secteur a le devoir de la traduire en plans d’action et de la mettre en œuvre.
À cet atelier du 12 juin dernier, on notait la présence du Dr. Modibo Togola, représentant de la Directrice de la santé. Durant l’atelier, il a été question de l’importance de la nutrition ainsi que des causes et conséquences de la malnutrition dans nos foyers respectifs. Parlant de malnutrition, Dr. Togola dira que ses différentes formes sont presque toujours associées à des carences en micronutriments (sels minéraux et vitamines), qui ont un fort impact négatif sur l’individu. «La malnutrition est un cercle vicieux», a-t-il déclaré.
Par définition, ajoute-t-il, la malnutrition résulte tout autant d’une alimentation inadéquate que de maladies. «Une alimentation inadaptée est le résultat d’un manque de nourriture au niveau du ménage, de pratiques alimentaires inadaptées ou des deux à la fois. Par pratiques alimentaires, on entend non seulement la qualité et la quantité des aliments proposés aux jeunes enfants, mais aussi les étapes de leur introduction. Par exemple, dès la conception de la grossesse, la maman doit être mise dans toutes les conditions. Il est important de souligner que les mauvaises conditions sanitaires augmentent chez les jeunes enfants le risque de contracter des maladies, en particulier et les maladies diarrhéiques qui affectent, à leur tour, l’état nutritionnel de l’enfant», a-t-il expliqué.
Comment mettre un terme à cette malnutrition qui se trouve être un grand problème dans nos différentes familles ? La solution, indique Dr. Togola, réside dans la sensibilisation de la population. C’est un problème, poursuit-il, qui ne concerne pas que les mères seules, mais les pères aussi.
Abondant dans le même sens, Ténimba Monékata, chef service communication du Commissariat à la sécurité alimentaire, a soutenu que les hommes doivent jouer leur rôle pour que la lutte contre la malnutrition soit une réalité dans notre pays.
Massitan KOÏTA/Stagiaire