Pour lutter contre le chômage et promouvoir l’entreprenariat des jeunes au Mali, les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) sont un moyen incontournable. En tout cas c’est le point de vue de la Mouvance républicaine (MR).
Conformément à son objectif de promotion d’une éducation de masse et de qualité des jeunes, la Mouvance républicaine a organisé une conférence-débat sur “L’apport des Ntic dans le développement d’un pays, cas du Mali”.
La conférence était animée par Dr. Hamadoun Touré, directeur exécutif de Smart Africa et président d’honneur de la Mouvance républicaine, en présence du président de la MR, Dr. Amadou Koné, et de plusieurs universitaires. Pour aborder cette question, le choix a été porté sur la Faculté des sciences et des techniques (Fast).
Le choix de ce thème s’explique, selon Dr. Amadou Koné, par les opportunités d’emploi et de développement qu’offrent les Ntic.
“Les Ntic occupent la première place en ce qui concerne la création d’emplois dans le monde. 2/3 de nouveaux emplois créés dans le monde sont au tour des Ntic. Si la jeunesse malienne s’approprie de cette question-là, elle sera entreprenante et plus responsable pour son employabilité. La fonction publique n’est pas très pourvoyeuse d’emplois. Les Ntic sont aujourd’hui une alternative pour l’emploi des jeunes”, a-t-il conseillé.
Pour le conférencier, le Mali n’est pas différent des autres pays d’Afrique en matière de structures de développement des écosystèmes et de la mise en place de la politique du développement des technologies de l’information. Il a invité les autorités maliennes à favoriser le développement des Ntic.
“Nous devons nous assurer de mettre en place un environnement favorable à l’investissement c’est ce qui manque dans la plupart des pays africains, dont le Mali. Le gouvernement doit être un catalyseur de la croissance économique et de la création d’emplois avec l’élaboration de politique dans ce sens”, a suggéré le conférencier.
Pour inverser cette tendance, a-t-il conseillé, le gouvernement doit jouer un rôle de catalyseur. Il reste persuadé que les ressources ne manquent pas pour cela. Il a rappelé aux participants que l’apport des Ntic est connu dans tous les domaines du développement (santé, éducation, agriculture, industrie…)
Youssouf Coulibaly