L’affaire opposant l’artiste ivoirien Moussa Doumbia alias Tiken Jah Fakoly et les organisateurs du Festival international de musique de Bamako (Fimba) continue de défrayer la chronique. En effet, après la sortie médiatique de l’artiste pour donner sa version des faits, c’était au tour des avocats du Fimba de s’exprimer à travers une conférence de presse organisée le mercredi 27 septembre, à la Maison de presse.
Cette conférence était animée par Me Oumar Tounkara et Me Moriba dit Tiemoko Traoré, en présence de plusieurs cadres et sympathisants du Fimba. Selon Me Tounkara, cette conférence vise à donner la version du Fimba sur cette affaire opposant son client et l’artiste ivoirien. “Depuis plusieurs jours, Tiken Jah Fakoly tenait des propos discourtois à l’égard d’honnêtes citoyens maliens à l’effet de créer sciemment une atmosphère désagréable afin de tenter de se soustraire à la loi. Ses déclarations incendiaires et insidieuses sont diffusées aussi bien par voie de presse que sur les réseaux sociaux dans le seul dessein d’inciter des citoyens à troubler la quiétude sociale et l’ordre public”, a-t-il déploré. À ses dires, les déclarations de l’artiste tendant à faire croire à l’opinion que l’exécution d’une décision de justice à son encontre serait une conspiration dans le but de le spolier de ses biens, ne sont que de simples allégations qui ne reposent sur aucun élément crédible. Et de poursuivre qu’en réalité, cette stratégie est une théorie laborieusement élaborée par Tiken Jah Fakoly dans le dessein de se soustraire à l’exécution d’une décision de justice l’ayant condamnée.
Il a saisi l’occasion pour rappeler que le 30 août 2004, le Fimba avait conclu un contrat de production avec l’artiste Tiken Jah Fakoly. “Le contrat stipulait qu’il devait se produire dans le cadre des activités du festival prévu du 18 au 21 novembre 2004 à Bamako. En exécution dudit contrat, les organisateurs ont pris en charge les frais de transport, d’hébergement, de restauration et de sécurité de l’artiste et de son groupe “, a-t-il précisé.
Malheureusement, ajoute-t-il, l’artiste n’a pas pu honorer ses engagements contractuels vis-à-vis des organisateurs. “Ayant été défaillant dans l’exécution de ses obligations contractuelles, l’artiste a été assigné devant le Tribunal de première instance de la commune VI du district de Bamako aux fins de réclamation de sommes et réparation de préjudice. En premier ressort, Tiken Jah a été condamné à payer au Fimba les sommes de 9 600 000 Fcfa à titre principal et 5 millions Fcfa à titre de dommages et intérêts”, a-t-il martelé.
Aux dires de Me Tounkara, après cette condamnation, l’artiste a fait appel de cette décision de justice en premier ressort. “La Cour d’Appel de Bamako par Arrêt n° 194 du 12 avril 2006 confirmera la décision d’instance en toutes ces dispositions sauf celles relatives aux dommages et intérêts. Il faut rappeler que contrairement à ses allégations, il a été représenté par les avocats Me Cheick Oumar Konaré, Me Éric Nassar, Me Mamadou Samaké et Cabinet d’avocats Diop-Diallo”, a-t-il renchéri.
Il ajoutera qu’en exécution de l’arrêt susvisé, les biens de l’artiste avaient été saisis. Aussi, dit-il, contre l’exécution de la décision, Tiken Jah avait initié une action en octroi de délai de grâce devant le Tribunal de grande instance de la commune V du district de Bamako. “Suivant l’ordonnance n° 884 du 11 juillet 2017, le tribunal a rejeté sa demande comme mal fondée. Malgré cet état de fait, il continue de distiller des informations non fondées et tente de ternir l’image des honnêtes gens. L’exécution poursuivie contre lui est faite sur la base d’une décision de justice définitive”, a-t-il laissé entendre.
Pour finir, il dira que c’est à tort que l’artiste est en train de véhiculer des propos qui ne sont pas exacts. Le Mali est un État de droit. À ce titre, précise l’avocat, il est de principe sacro-saint qui édicte que : “Nul n’est au-dessus de la loi, elle s’applique dans toute sa rigueur de façon impersonnelle”.
Boubacar PAÏTAO
Pitié avocat toi e tes clients savent que vous brigander un hôte de ce pays e de grâce franchement a cause de 10millions ne bradez pas l’honneur et la dignité de ce pays d’honneur, de dignité et d’hospitalité qu’est le Mali. Tout le monde sait que pour ces raisons évoqués le président ATT avait clos ce dossier bidon monté par des gens louches et une décision de justice louche prise pra des juges louches en complicités avec des avocats louches. Aw ye an toto wari nofè wa AN TE FOYI TE SARA bandes de malfaiteurs associés organisez un autre festival e BASTA.
Le pire est que ces diables de l’enfer là aiment se cacher sous des mots et phrases. Il s’agit d’une décision de justice. Comme si une décision de justice malienne est nécessairement saine. Ton juge doit être aussi un escroc que toi.
Comme on a dit, touchez seulement
Mais, cet Avocat n’explique rien de bien clair. Il n’entre pas dans les détails. Il ne fait aucune mention de l’intervention du Président ATT encore moins de l’interdiction faite à Tiken de ne pas accéder à la salle de concert. C’est bien cette interdiction qui est l’origine de la brouille. Il n’explique pas non plus le rabais consenti par l’artiste aux organisateurs du festival. De dix millions réclamés par Tiken, ils en sont arrivés à cinq, d’où un rabais substantiel de 50% sur le cachet, chose rare dans cette activité. Peut-être aurait-il fait un prix amical en déduisant 10 ou 20%, mais il été plus que clément. Que s’est-il donc passé, pour que ces salopards prennent unilatéralement la décision d’interdire l’accès de la salle à Tiken Jah qui a un témoin en la personne d’un Gendarme assermenté qui se trouve être d’ailleurs un de ses Fans? L’Avocat du Fimba ne dit pas tout, car nul ne peut se dérober à la loi si les choses se passent dans les règles. Tiken n’est pas cet homme qui fuit ses responsabilités. A moins que le témoignage du Gendarme ne soit pas pris en compte, tout indique qu’il y’ a eu une magouille quelque part, sinon, comment les organisateurs peuvent décider au dernier moment d’annuler la prestation de Tiken Jah. Que lui ont-ils reproché en prenant cette décision? Il n’était pas en retard, et ses musiciens étaient en place. Pourquoi les organisateurs ont-ils attendus l’arrivée d’un régime qui leur soit favorable pour relancer l’affaire? Tout indique dans cette affaire que Tiken ne s’est pas trompé sur la duperie. Les Maliens ne sont pas fous, ils ont bien compris les explications de l’artiste. La justice Malienne n’est pas digne de confiance, sinon, cette affaire est claire comme de l’eau de roche. On ne sait pas ce qui a motivé leur décision, mais les juges sont soit des cons, soit corrompus comme d’habitude. Ces enfoirés font honte à ce Mali que Tiken a choisi comme pays d’exil. Il ne savait pas qu’ici, les truands sont ceux-là mêmes qu’on ne soupçonne pas. Bande de voleurs qu’ils sont, ils ont versé la figure du Mali par terre comme disent les Ivoiriens!!!!!!
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