L’œil du Reporter : La route de la mort

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Si la construction de la route de Sébénicoro (une route nationale), qui passe devant la maison du président de la République, en deux voies, a été une joie pour les habitants de ce quartier, force est de reconnaître que cette voie constitue aujourd’hui un danger permanent pour les usagers. En effet, il ne se passe pas un seul jour sans que des accidents (occasionnant souvent des morts) ne s’y produisent.

Le constant, sur cette voie très fréquentée, c’est qu’il n’y a ni ralentisseurs de vitesse ni feux de signalisation. Toutes choses qui favorisent véritablement la fréquence des accidents. À ce facteur, s’ajoutent non seulement l’indiscipline des usagers qui profitent du bon état de la route pour rouler à tombeau ouvert, mais aussi la grande fréquentation de la voie par les usagers. Car, actuellement, Sébénicoro, Kanadjiguila, Kalabanbougou, Samaya, Samango… des quartiers très peuplés, ont accès au centre ville par cette voie. Si rien n’est fait, cette voie ne finira jamais d’enregistrer des morts.

Le nombre d’accident sur cette voie doit être freiné. Les autorités administratives et communales sont fortement interpellées afin d’installer des ralentisseurs de vitesse (communément appelés gendarmes couchés) et des feux de signalisation au niveau de certains carrefours. Pour les usagers, il est indispensable de prendre conscience du danger, en évitant les excès de vitesse.

Diango COULIBALY

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