L’œil du Reporter : Tabaski et rentrée scolaire, un double casse-tête pour les parents

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Fête de Tabaski et rentrée scolaire se chevauchent. La première est prévue pour le 5 octobre 2014, la seconde pour le 7. Du coup, c’est un double casse-tête pour les parents par ces temps qui courent.

 

La fête de Tabaski et la rentrée scolaire se suivent encore cette année. Avec la crise que nous avons connue ces deux dernières années et qui continue à plonger notre pays dans une situation économique difficile, les parents doivent encore organiser ce double événement important. D’ores et déjà, c’est le stress, l’angoisse et les frustrations qui s’installent dans les familles.

 

En effet, notre pays tente tant bien que mal de sortir de la grave crise qu’il a connue.  Laquelle l’a plongé dans une impasse socio-économique.  Ce qui fait que le pouvoir d’achat des Maliens a substantiellement diminué, ne leur permettant pas ainsi de satisfaire leurs besoins. C’est dans ce contexte difficile, très difficile d’ailleurs, qu’interviendront  respectivement les 5 et 7 octobre prochains la fête de Tabaski et la rentrée scolaire.

 

Pour la fête de tabaski, comment alors se procurer du prix du mouton, les habits des enfants et autres frais ? Ce sont là des soucis pour de nombreuses familles aujourd’hui qui, il faut le rappeler, traversent des moments assez difficiles. Interpellée sur les préparatifs de ces deux événements, une vielle dame nous confie : «Maintenant, les temps sont très durs. Surtout quand la famille n’a pas assez de revenus. Moi, mon époux ne gagne pas assez et les enfants sont nombreux. Avec cette période, l’argent se fait rare. Nous ne savons pas quoi faire».

 

Autre souci, et pas des moindres, pour les parents : la rentrée scolaire prévue le 7 octobre prochain. Là encore,  comment se procurer des frais et tenues scolaires, ainsi que  des fournitures scolaires ? Difficile à imaginer. Sans compter que dans notre pays, il est normal, voire obligatoire, d’acheter de nouveaux habits et chaussures et autres petits objets pour les enfants, pour leur faire plaisir lors de chaque rentrée scolaire. Histoire de les motiver. Ce qui risque d’être très compliqué pour les parents cette année.

 

Au demeurant, c’est un double casse-tête et une difficile équation à résoudre pour les parents.

Diango COULIBALY

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5 COMMENTAIRES

  1. 😉 Vous savez, dans la pratique, beaucoup de familles moyens ne font pas deux achats de “sélimafini” par an, les habits et chaussures de la petite fêtes seront utilisés volontiers lors de la grande fête, surtout que les enfants ont d’autres préoccupations ce jour là : “saka soko djéninen” hummm, m’gnam, m’gnam…

    🙄 Madame aussi peut se contenter du grand boubou de la “sélifitini”…de toute façon, nous les hommes, ça fait des lustres qu’on continue à porter les mêmes boubous le matin de la prière de fête (2 ou 3 complets peuvent servir pendant quelque années à tour de rôle)…de toute façon lors du “bouranfo”, les beaux parents se préoccupent plus de ce que tu apporte comme “sélimafo” que ce qu tu portes…moi je me suis facilité la chose : un billet de 1000 f de “selimafo” par “bouranso”, j’en ai 3, le tour en pas de charge vite fait (pour échapper aux “nimokoni”(en disant plus tard, plus tard) et je retourne à mon barbecue de “sakasoko”…

    Sachant que les “nimokoni” vont rappliquer le soir, surtout les filles, alors je vide les lieux jusqu’aux « fitirida » astucieux non ? et toi, comment tu t’en sort ? 🙄

  2. Trop de dépenses à faire mais sa ira inchala . La fête ,le mouton, les fournitures d’écoliers, sans oublié le bazin pour la femme et les enfants . Mais Dieu est grand essayons de nous faciliter la tâche l’un comme l’autre, surtout nous les femmes.

  3. c’est un choix a faire : la fete ,le mouton et le bazin pour les femmes ,ou l’éducation des enfants 😉 😉 😉 mais connaissant les maliens ,la fete a la priorité sur l’éducation ! 👿

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