L’œil du reporter : Quand la société civile malienne déçoit

4

Face à la situation de souffrances que connaissent les Maliens, occasionnée par la hausse des tarifs d’électricité et d’eau, la vie chère et la mauvaise gouvernance,  la société civile, qui constitue un véritable contre-pouvoir, doit monter au créneau pour dire au gouvernement : stop !

 

Mais elle ne le pas fait, du moins, c’est le silence radio de son côté. Le hic, c’est que les pauvres maliens sont en train de souffrir dans leur chair, face surtout à l’augmentation des tarifs d’électricité et de l’eau. Sans que les organisations et les leaders de la société civile ne pipent mot. Avec cette augmentation des tarifs d’électricité et d’eau, les Maliens sont à bout de souffle.

En effet, les organisations et les leaders de la société civile malienne s’engouffrent toujours dans leur «inactivisme», face aux problèmes d’augmentation des produits de première nécessité. Avec le changement de régime qui a été beaucoup décrié, certains reprochaient même aux organisations et leaders de la société civile d’être complice de l’Etat. Ce qui a fait, selon certains observateurs, que notre pays est tombé si bas. Avec le nouveau régime, tout le monde pensait que ces organisations et leaders de la société civile allaient prendre conscience de ce fait, afin de se constituer en véritable contre-pouvoir. Hélas ! C’est le contraire qui se produit.

Ces leaders et organisations de la société, qui ont ouvertement appelé à soutenir la candidature du président IBK, ont promis devant le micro qu’ils allaient veiller aussi sur les promesses de campagne de ce dernier. Mais la réalité a été révélée au grand jour. Où sont-ils ? Sont-ils corrompus par le pouvoir ? Peut-être bien. Car l’Etat vient d’augmenter les tarifs de l’électricité et de l’eau au grand dam de la population, sans qu’on attende un seul mot de protestation des leaders et organisations de la société civile, notamment l’association pour la défense des consommateurs.

Ce constat fait qu’aujourd’hui, beaucoup de gens se posent la question sur le rôle et la légitimité des organisations et des leaders de la société civile.

Nous avons vu la société civile protester contre des décisions du gouvernement dans des pays de la sous-région. Mais, au Mali, la société civile assiste toujours impuissante devant une quelconque augmentation des prix.

Il est temps que les leaders et organisations de la société civile malienne prennent conscience et défendent les intérêts de la population, face à l’augmentation des prix des produits de première nécessité.Il leur appartient d’assumer et de prouver leur bonne foi en interpellant le chef de l’Etat sur sa mauvaise gouvernance. En outre, toute la société civile doit sortir de son sommeil, pour interpeller les gouvernants, sur la souffrance des populations qui n’aspirent qu’à vivre dignement. L’Untm vient de donner un bel exemple de responsabilité en montrant la voie.

Diango COULIBALY

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. Vous n’avez rien vu encore . vous avez dit que lee candidat de l’Islam est un grand buveur ee whysky pere d’enfants adulterins mais Allah n’est le cousin a plaisenterie de personne

    • Cette réalité que tu viens de dénoncer chez notre PR n’est pas une plaisanterie, c’est connu de tout le monde sauf des Imams car ils sont sourds et muets.

  2. Les responsables de ces associations sont tous corrompus. Ils ne s’expriment ou n’interviennent qu’avec le ventre. C’est dommage ! Nous pouvons sur les reseaux sociaux relever le defi. Et etre une alternative aux associations de la societe civile defaillante.

  3. A part l’UNTM qui est une partie de la société civile, les autres Associations de la société civile jouent au sourd-muet. Elles sont complices du gvnmt et ne peuvent donc pas conseiller IBK et dénoncer ses dérives qui sont nombreuses.

Comments are closed.