Les policiers chargés de l’établissement des cartes d’identité nationales au 5ème arrondissement n’ont aucun respect envers les pauvres usagers. On se demande s’ils ne font pas leur travail à contre cœur. Ils sont zélés à tel point que certains n’hésitent pas à frapper ou insulter des usagers.
L’appel du ministre de la Sécurité intérieure, le général Sada Samaké, à ne plus tolérer aucun comportement malsain des policiers et à mettre de l’ordre dans ce corps, n’a pas été entendu par les policiers chargés de l’établissement des cartes d’identité nationales. En tout cas, au niveau du 5ème arrondissement où ils font semblant de respecter ces consignes données par leur ministre.
C’est avec la peur au ventre que les citoyens de la Commune IV se rendent au 5ème arrondissement pour prendre leurs cartes d’identité nationales. D’abord, ils doivent se réveiller à 4 ou 5 heures du matin. En plus de cette situation anormale et frustrante, ils sont brutalisés par certains policiers sans vergogne et qui ne savent pas pourquoi ils sont là. C’est dire qu’avoir une carte d’indenté nationale au commissariat du 5ème arrondissement relève du parcours du combattant.
Cette scène de violence entre un citoyen et une vielle policière s’est déroulée à notre présence, il y a quelques jours, quand nous étions au 5ème arrondissement pour renouveler notre carte d’identité. «Est-ce que tu peux me dire de mon travail ? Tu es trop impoli, je te rentre dedans tout de suite. Tu vois cette chaise, je l’écrase tout de suite sur ta tête…». C’est en ces termes que la vielle policière s’est adressée au bonhomme devant une masse de témoins.
«Moi, je n’ai rien fait à cette dame. Je lui ai rappelé seulement son travail. Comme elle était assise et nous négligeait comme des bons à rien. Nous sommes là depuis 4heures du matin, on nous traite comme des individus malpropres. C’est pourquoi, je lui ai rappelé son travail. Ce qui ne lui a pas plu. Et elle a déchaîné sur moi, en m’insultant ainsi que mes parents», nous a confié le jeune homme agressé. C’est dire que combien ces policiers zélés du service de carte d’identité du 5ème arrondissement se comportent vis-à-vis des usagers. Le ministre de la Sécurité intérieure est interpellé.
Diango COULIBALY
Les jeunes de chaque commune n’ont qu’a prendre leur courage a 2 mains pour faire des descentes au different arrondissement pour se faire entendre de force alors on verra si un changment se produira. C’est la seule solution dans ce Mali perdu dans le laissez aller ou chaque fait ce qu’il veut. Si les comissariats se fichent de leurs citoyens alors je crois c’est a faute aux nous, citoyens (nes).
N’incite pas à la violence. Le Mali n’en a pas besoin. Ne juge pas cette affaire à travers seulement ce que le journaliste dit.As tu entendu la version de la Policière ou d’autres témoins ? Aucun jeune sérieux ne va suivre tes conseils.
Je suis vraiment d’avis avec toi! Seulement il ne s’agit pas des seules communes de Bko mais je t ‘assure que c’est partout ainsi dans ce Mali. A Koutiala c’est pire! Seule la population concernée pourra mettre fin à cette merde de nos petits agents qui manquent cruellement de courtoisie et qui ne voient en cette pauvre population que des éléments à racketter.Plus de 4 mois dans cette grande ville sans carte d’identité selon toutes les sources fournisseurs (police, gendarmerie, cercle);car tout simplement mécontent de l’intervention de Mr le Ministre de la sécurité au sujet des conditions de délivrance de ces pièces. Pire, c’est le moment qu’ont choisi nos agents pour accentuer la rackette des paisibles gens qui sont dans la nécessité de ces pièces. Chacun te dira que “l’État est faible” Mais je suis sûr que la population est assez forte!!!!!
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