L’Initiative citoyenne PAC (Peuples africains du changement) mise sur fonts baptismaux

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Le peuple africain du changement ( PAC) ou African  people of change, est une organisation qui porte la voix des citoyens africain.  De par son action, elle est décidée à s’imposer comme l’interlocutrice citoyenne des autorités dans chaque pays ainsi que des institutions  publiques, nationales ou internationale, pour une gouvernance vertueuse concourant au bien-être des populations africaines. Le samedi  19 juin les membres du PAC ont tenu leur assemblée générale constitutive à Bamako, à l’issue de laquelle est sortie la déclaration de Bamako pour la création de ladite organisation qui est panafricaine.

Désormais le peuple africain est résolu à être maître de son destin en étant au cœur des prises de décisions.  C’est dans cette mouvance que s’inscrit le mouvement panafricain PAC (peuples africains du changement) qui entend    davantage  impliquer les peuples dans les prises de décisions pour une meilleure gouvernance  de notre espace CEDEAO.  Initié en faveur des récents évènements survenus au   Mali,  les  initiateurs dudit mouvement  Aly Mana  et Siaka Coulibaly,  ont jugé nécessaire de porter la volonté du peuple malien aux Chefs d’ Etats  qui se réunissaient  au Sommet des Chefs à Accra le 30 mai pour décider du sort du Mali. A travers un vibrant appel le PAC avait alors demandé  aux décideurs de ne pas formuler des sanctions à l’ endroit du mali. Car les seuls tributaires de telle décision reste le peuple déjà éprouvé par les nombreuses crises.  

Un appel qui avait été entendu par ces derniers eu égard à la flexibilité des sanctions formulée par le Sommet d’ Accra.  En effet, en prélude de la rencontre des Chefs d’Etats, ils étaient nombreux  les citoyens de l’espace   et d’ailleurs de se mobiliser pour soutenir le peuple du Mali. Une mobilisation qui se poursuit pour apporter le changement dans le mode de gouvernance de nos Etats. Car les citoyens sont déterminés  à monter au  créneau pour assumer leurs responsabilités dans la gouvernance de l’espace.

 Khadydiatou Sanogo/maliweb.net

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