De la gouvernance au découpage territorial, de la corruption aux missions du Premier ministre Dr Boubou Cissé en passant par les conflits au nord et au centre du pays, sans oublier les conditions de vie indignes des Famas, de tous ces maux, l’Imam Mahmoud Dicko a pointé du doigt la gouvernance du régime en place. Face à la détérioration de la situation qui prévaut au Mali, il entend désormais mettre à la disposition du peuple malien un outil de travail susceptible de trouver une issue favorable à la crise. Il s’agit de la CMAS, dont le lancement a eu le samedi 7 septembre 2019 au Palais de la culture Amadou Hampathé Bah.
« Je ne suis ni un faiseur de roi, ni un faiseur de Président, mais je suis un faiseur de la paix. Mon combat n’est ni contre la France, ni contre les Etats Unis mais contre ceux qui ont trahi le peuple malien, ce peuple brave qui a acquis la démocratie dans le sang en 1991 », a déclaré l’Imam Dicko, parrain de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisant de l’Imam CMAS. A l’en croire, le contenu de la démocratie a été changé par ceux qui se tapent la poitrine aujourd’hui, ces pseudo- démocrates qui ont livré la pays à la corruption et l’ont transformé en un grand ‘’corps malade’’ dont tous les membres sont paralysés.
« Le Mali est victime d’un problème de gouvernance, on ne cherche plus à résoudre les problèmes mais plutôt on les fuit », a déploré l’ancien président du Haut conseil islamique du Mali en décortiquant point par point la défaillance du régime actuel face aux réalités de l’heure.
Compte tenu de la dégradation de la situation et pour redonner au Mali son statut d’antan l’Imam Dicko, très serein dans sa posture, a invité les autorités à arrêter la corruption et de prendre le pays en main afin de revenir sur les fondamentaux réels et surtout d’éviter de faire semblant.
Il a cependant invité les autorités de ne pas mettre en marge le peuple dans la gestion des problèmes le concernant. « La volonté du peuple ou la volonté du prince ? De toutes les façons, la légitimité appartient au peuple », a-t-il fait savoir.
Pour l’Imam Dicko, la CMAS est un outil de travail que ses partisans et lui comptent volontiers mettre à la disposition du peuple malien dans son combat pour le développement, la quête de la paix, la réconciliation.
Présent à la cérémonie de lancement qui a mobilisé un parterre d’invités, le ministre des Réformes institutionnelles et des Relations avec la société civile, Amadou Thiam, a salué cette initiative de Mahmoud Dicko allant dans le sens de la reconstruction du Mali, à la promotion de nos valeurs sociétales mais aussi et surtout à la culture des bonnes mœurs.
L’imam Mahmoud Dicko avait à ses côtés Issa Kaou Djim, Coordinateur de la CMAS, l’adjoint au maire de la commune V, la présidente des femmes de la CMAS, les représentants du Chérif de Nioro du Sahel.
Bourama Camara
Mme Diawara Zéïnabou préside la commission féminine !
La Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS) a été lancée le samedi dernier au Palais de la Culture de Bamako. Les militantes et militants fortement mobilisés pour la cause ont jeté leur dévolu sur Mme Diawara Zéïnabou Sidibé pour diriger la commission féminine. Laquelle commission devrait jouer un grand rôle dans le partage et la défense de la vision de l’ancien président du Haut Conseil Islamique aux plans religieux, sociétal voire politique.
« C’est avec beaucoup d’humilité et d’honneur que j’accepte cette responsabilité ». Ce sont les premiers mots de la présidente après la mise en place du bureau. Fidèle parmi les fidèles de l’imam, Mme Diawara Zéïnabou a toujours été en première ligne tant qu’il s’agit des initiatives de l’imam Dicko. Qui du reste demeure pour elle une référence, parce qu’homme de vérité et de principe « avec, l’imam il n’y a que la vérité et la vertu qui comptent. Nous les femmes, nous serons des actrices sur le terrain pour propager ces valeurs si chères à notre grand imam. Nous sommes les amazones dans le combat contre ces contre-valeurs qui pervertissent et détruisent notre grand Mali car, si l’on se réfère aux actions de l’imam, depuis 2012 jusqu’à nos jours, la lutte qu’il mène, c’est au bénéfice de nous les femmes, socles de l’éducation dans nos familles et dans le pays. A commencer par la lutte contre le projet du code de famille jusqu’au fameux programme de l’éducation sexuelle. Si ce n’était pas lui, je ne vois personne d’autre qui pouvait les arrêter. Et pour cela, nous adressons nos sincères remerciements à l’imam Dicko et au Chérif de Nioro», a ajouté Mme Diawara.
Elle a invité les femmes à ne pas se laisser distraire par des propos décourageants. « Ils vont vous dire qu’un leader religieux ne devrait pas faire de la politique, ce qui est totalement faux. Nous leurs disons que nous sommes au début, au milieu et à la fin. Parce que s’il se produit un chaos, c’est nous les femmes, nous serons les premières victimes, ce sont nos maris, nos enfants, raison pour laquelle nous nous engagerons dans cette lutte ». Au nom de toutes les femmes de la CMAS, elle a remercié toutes les personnes qui ont répondu massivement à leur appel
Comme pour dire que les femmes ne sont pas en reste au sein de la CMAS, une autre commission est également dirigée par une femme. Il s’agit de Mme Traoré Assitan Traoré. Chargée de la commission défense et sécurité, elle est également la présidente de l’Association contre la toxicomanie féminine et juvénile «Quand j’ai créé cette association, l’imam a été le seul leader religieux à me soutenir, c’est pourquoi j’ai adhéré à la CMAS. Elle comporte trois volets, à savoir le volet politique, religieux et sociétal et je me retrouve dans le troisième volet pour un changement de comportement.»
Bintou Diarra.
« Je ne suis ni un faiseur de roi, ni un faiseur de Président, mais je suis un faiseur de la paix. Mon combat n’est ni contre la France, ni contre les Etats Unis mais contre ceux qui ont trahi le peuple malien, ce peuple brave qui a acquis la démocratie dans le sang en 1991 »
Mr. DICKO, QUI S’ASSEMBLE SE RESSEMBLE. C’EST VOUS QUI NOUS AVIEZ SERVI IBK , “COMME VOTRE AMI” SUR UN PLATEAU D’OR EN 2012. DITES NOUS, EST-IL TOUJOURS VOTRE AMI? SI OUI, LE CONNAISSIEZ-VOUS VRAIMENT QUAND VOUS “VOUCHIEZ” POUR LUI?
PLEASE, LA RELIGION, C’EST LE DERNIER PAIN DES PAUVRES (LA PLEBE), NE LEUR ENLEVEZ PAS CA..?
OM€RTARAB€
DA€¢H€T$
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