La ligue des femmes Aoua Keïta du parti Solidarité africaine pour le développement et l’indépendance (Sadi) a célébré autrement la Journée internationale de la femme. Avec l’objectif d’expliquer à leurs camarades du parti le combat d’Aoua Keïta qui s’est battue pour l’émancipation des femmes au Mali. C’était le samedi 11 mars 2017 devant le siège du parti à Djélibougou.
C’est dans une ambiance festive que la devanture du siège du parti Sadi a servi de cadre à la cérémonie de célébration du 8 mars 2017. Pour la circonstance, des délégations de femmes du parti Sadi sont venues de partout pour célébrer cette journée à Bamako.
Après les salutations d’usage des différentes délégations venues de l’intérieur du pays, il a été question d’une conférence-débat animée par Me Mariam Diawara sur les valeurs que Aoua Keïta incarnait, première femme député du Mali ; et par Martin Sangaré de la Guinée sur le rôle d’une femme dans la société.
Me Diawara a expliqué aux femmes du parti la quasi-totale des valeurs que incarnaient ces figures emblématiques de l’Afrique, tout en leur demandant de se démarquer des pratiques néfastes à la démocratie, c’est-à-dire les achats de conscience lors des élections à travers des pagnes, les sacs de sel…
Au final, cette journée particulière pour les femmes du Sadi leur a permis d’être désormais édifiées sur plusieurs problématiques et défis. Et elles entendent pérenniser la célébration du 8 mars. Tout en étant conscientes que le développement d’un pays passe par la valorisation de la femme, les femmes du parti Sadi affirment vouloir suivre les traces d’Aoua Keïta et s’inscrire dans le combat pour les droits de l’homme et la dignité de la femme malienne.
Rappelons que les femmes du Sadi sont venues de Banamba, Dioïla, Koutiala, Kolondieba, Kénieba, Kati, Koulouba, Niono, Sikasso, Yanfolila, Gao et Kidal. Il est à signaler aussi que le président du parti Sadi, l’honorable Oumar Mariko, n’est pas resté en marge de ces festivités des femmes de son parti. Il était présent à leurs côtés avec des membres du bureau national du parti. Après la conférence-débat de Me Mariam Diawara, l’honorable Oumar Mariko a laissé entendre : «…quand nous serons au pouvoir, vous aurez plus d’autonomie».
Ousmane DIAKITE/Stagiaire