Licenciement abusif à l’entreprise DISNEPAL

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Un médaillé chevalier de l’Ordre National du Mali complice    Depuis un certain temps la délinquance financière et le favoritisme sont devenus  monnaie courante au sein de nos entreprises privées et services administratives. A la base de ce chagrin, on note des responsables malhonnêtes tapis  dans l’ombre.  Pour des intérêts personnels, les citoyens sont privés de leurs droits. C’est triste, mais c’est ce qui se passe présentement à l’entreprise DISNEPAL au su et au vu des autorités.     Nous dénoncions la semaine dernière, dans l’une de nos précédentes parutions, le calvaire que traversent les agents de l’entreprise DISNEPAL dont le promoteur n’est autre que le sieur Hassan Sahel (nationalité libanaise). Pour arriver à ses fins, le célèbre directeur n’est pas passé par mille chemins. Ainsi, son seul arme de combat, c’est d’utiliser certains responsables monarques animés de mauvaise foi, tapis dans l’ombre.  Obsédés de mauvaise foi, ceux-là mêmes censé maitriser la loi, sous l’esclavagisme des dessous de tables, sont devenus des pires ennemies du citoyen lambda. Si rien n’est fait, cette situation risque d’augmenter le nombre de chômeurs.                                                                  Pour preuve, selon un adage en langue bamankan, « on n’est herculéen que lorsqu’on bénéficie une base solide ». Ce dicton semble véridique. Pour preuve, le premier responsable de l’entreprise de distribution des produits alimentaires (DINEPAL) Hassan Sahel, de nationalité libanaise, bien qu’il bénéficie de tous les avantages des autorités, asphyxie les agents de son entreprise.

Il ressort de nos investigations, qu’à la date du 27 février 2020, avec le soutien du Chevalier de l’ordre National, à travers une correspondance N°00249 /DRT-DB, ordonne au sieur Hassan Sahel, les licenciements abusifs. Ce médaillé du Chevalier de l’Ordre National du Mali  accuse avec réception, cette correspondance dans l’intention de mettre certains salariés (9) de l’entreprise DISNEPAL  en chômage technique, à travers l’article 35 du code du travail.

La durée du chômage technique devrait aller jusqu’à  trois mois. Au terme de ces trois mois, les travailleurs devront être mis dans leurs droits, c’est-à-dire regagner leurs postes de travail.

Mais en cas de persistance de la situation difficile, l’entreprise nécessite la prolongation, s’elle parvient à obtenir l’accord écrit des travailleurs en précisant les conditions, également, la possibilité de procéder à un licenciement.

Pourtant, affirme notre source, sans l’accord écrit des travailleurs, l’agent  Moussa Keïta, secrétaire général du comité syndical fut injustement mis en chômage technique durant une année avant d’être licencié, sans bénéficier d’aucun droit.  Les motifs de ce licenciement ne sont autre que ce dernier a refusé d’être utilisé comme  ouvrier alors qu’il fut employé en tant que directeur commercial. Quelle injustice !

A en croire la même source, sous la protection de certaines personnes mal intentionnées, le fameux directeur a driblé les autorités sanitaires. Au bout de quelques années, ce fraudeur est  devenu  brusquement milliardaire sur le dos des consommateurs avec des produits périmés.

Pour tromper la vigilance des consommateurs, les produits qui doivent être vendus dans les sacs sont mis dans les cartons. Une fois emballés, ils sont immédiatement livrés aux grossistes et certains clients fidèles (MINUSMA), opérateurs économiques clandestins et certains services administratifs.

Des pots-de-vin et des cartons de lait INCOLAC sont distribués aveuglement au profit de certains agents douaniers et services d’hygiène afin de lui permettre de vaquer à ses opérations.  C’est-à-dire, vendre des produits périmés sur le marché malien, dont la date de production affiche le 10 -2019.

Que réclament les agents ?

Selon nos sources, à  la date du 4 avril 2019, le  tribunal de travail a été saisi par l’institut national de prévoyance sociale (INPS), pour paiement d’arriérés de cotisations. On reproche à la fameuse  entreprise  dirigée par son directeur général Hassan Sahel,  le paiement d’arriérés de cotisations à la somme Soixante un million soixante-sept mille cinq cent cinquante-huit francs CFA  (61 067 558 CFA).  Il s’agit notamment des arriérés de cotisations, des majorations, du retard sur les sommes dues à raison de 2% par mois ou fraction de mois de retard, soit trente-trois millions cinq cent quarante mille deux cent cinquante francs CFA (33 540 250 CFA).

Le directeur de DISNEPAL soutenu par certains larrons de la république,  9 agents sont frappés par le même sort (chômage technique).  Tout simplement, pour avoir réclamé leurs droits, primes, mesures de sécurité sociale (CANAM, INPS), coupés depuis 2012. Quelle injustice !

Nous y reviendrons

Yacouba Dembélé

La Boussole

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