C’était le vendredi dernier à minuit que devrait commencer l’opération de libération des voies occupées illégalement pour les commerçants détaillants et autres vendeurs ambulants. Pour la réussite de cette opération, le ministre du Commerce, Abdoul Karim Konaté, a sollicité et obtenu de son homologue de la sécurité un report de dix jours de la date de démarrage désormais fixée au 17 février. En attendant cette date fatidique, il a mis en place une commission composée des représentants de tous les acteurs concernés afin de dégager les mesures d’accompagnement idoines pour que l’opération se déroule sans abus et sans affrontements.
Dans le cadre de la fluidité de la circulation et pour réduire les cas d’accidents devenus trop nombreux, le ministre de la Sécurité intérieure a initié une série de mesures dont la libération des voies publiques de certaines artères principales du centre-ville et de voies passant devant certains marchés de la capitale. Une telle opération, comme on l’a constaté par le passé, ne se passe sans difficulté. Cette fois-ci, les plus hautes autorités, animées par un souci de l’apaisement du climat social, ont décidé d’engager des mesures d’accompagnement pour que l’opération se fasse sans difficulté majeure. Ainsi, le ministre du Commerce, Abdoulaye Karim Konaté, a sollicité et obtenu de son homologue de la sécurité un report de la date butoir de démarrage de l’opération prévue le vendredi dernier. Elle a été repoussée au 17 février prochain.
Pour préparer cette échéance, le ministre du Commerce, dans le cadre de la concertation, a rencontré le jeudi 6 février, à son département, les responsables des organisations faîtières des commerçants détaillants avec à leur tête la CCIM. Cette réunion sera suivie par une autre le lendemain, élargie aux maires des six communes et du district, au gouverneur, au représentant des forces de sécurité, aux transporteurs. Celle-ci s’est déroulée en présence de deux autres ministres (Urbanisme et politique de la ville, Moussa Mara et délégué à la décentralisation, Malick Alhousseyni).
Au cours de cette rencontre, les représentants de toutes les organisations professionnelles du commerce et du transport ont exprimé leurs préoccupations par rapport à cette opération et leurs inquiétudes en ce qui concerne le recasement des déguerpis. Ils ont incriminé les mairies de la commune III et du district qui ont attribué des autorisations à certains de ces détaillants, lesquels s’acquittent régulièrement de leurs patentes et taxes. Ils ont aussi souligné que les déguerpis de l’opération de réalisation de l’anneau Sotrama n’ont pas été recasés comme prévu. Aussi beaucoup d’entre eux sont-ils revenus occuper leurs anciennes places, notamment à la faveur des évènements de mars 2012. Selon les responsables, ce retour a été encouragé par les policiers qui installent des vendeurs ambulants contre des pécules.
Le maire Abdoul Kader Sidibé a expliqué que les autorisations sont temporaires et peuvent être annulées à tout moment. Il a souligné qu’à la date d’aujourd’hui, sa municipalité a installé 66 déguerpis de l’anneau Sotrama.
Au terme des échanges souvent houleux, mais que le ministre du Commerce a pu maîtriser, toutes les parties ont adhéré et salué l’opération qui est indispensable pour la fluidité de la circulation et même pour l’image de la capitale.
Les participants ont convenu de la nécessité des mesures d’accompagnement. Les représentants des commerçants ont demandé la transformation des bâtiments administratifs du grand marché en équipements marchands, ainsi que l’aménagement des marchés des quartiers.
Les acteurs sont tombés d’accord sur la création d’une commission sous l’égide du ministre du Commerce. Elle seara composée des représentants de toutes les parties (tous les ministéres concernés, les organisations de commerçants, les municipalités, le gouvernorat…). La première réunion de cette commission aura lieu ce lundi à 15 heures au département. Cette commission doit établir un canevas de travail qui va aider le ministre de la Sécurité à la réussite de l’opération. Le ministre Abdoul Karim Konaté a invité les maires à identifier les espaces existants dans les autres marchés afin de recaser les déguerpis.
Y. CAMARA
IL Y A QUOI DE REUSSITE IL Y A QUOI D’ECHEC DANS CETE OPERATION LIBERER LA VOIE PUBLIQUE NE DOIT PAS POSER DE PROBLEMES SAUF SI IL Y A DEUX POIDS DEUX MESURES.
JE DEMANDERAI AUX JOURNALISTE D’ETRE DES PROFESSIONNELS. CEUX QU’ILS PEUVENT FAIRES C’EST DE MENER UNE ENQUETE SOCIOLOGIQUE SUR LA PROBLEMATIQUE DE L’OCCUPATION ANARCHIQUE DES VOIES PUBLIQUES ET SON CORTEGE D’INSALUBRITES.
SI LES JOURNALISTE SE METTENT A PRENDRE LA FATIHA AVEC LE MINISTRE J’AI PEUR POUR L’AVENIR DE CE PAYS.
IBK TU AS DU VRAI BOULOT
VOUS VOULEZ DIMINUER LE NOMBRE D’ACCIDENTS ET VOUS DONNEZ UN DELAI SUPPLEMENTAIRES A DES FAUTIFS ON SE DEMANDE DANS QUEL TYPE DE PAYS ON SE RETROUVE.
CE QUI EST TRES GRAVE DANS TOUT CELA C’EST LA FATIHA PUBLIQUE.
LE LIBERATION DES VOIES PUBLIQUES EST UNE OBLIGATION LEGALE IL N Y A PAS QUESTION DE FATIHA.
ENCORE PLUS GRAVE LA DIRECTRICE DE L’ANASER QUI VA DONNER DES COLAS ET AUTRES CHOSES A DES IMAN POUR FAIRES DES BENEDICTIONS POUR DIMINUER ET SENSIBILISER LES POPULATIONS SUR LES ACCIDENTS DE LA ROUTE.
AU LIEU DE DEPENSER TOUTE CETTE ENERGIE ILFAUT CHERCHER A REPARER LES FEUX TRICOLORES DEFECTUEUX.
JE PROFITE DE L’OCCASSION POURINFORMER LA DIRECTRICE QUE SUR LE CARREFOUR ENTRE LA RUE TITI NIARE ET LA ROUTE QUI VA AU CIMETIERE DE NIARELA IL Y A UN VENDEUR DE VIANDE DONT LE HANGAR OBSTRUE LE CHAMP DE VISION DES DIFFERENTS USAGERS DE TRONCON ET QUI CAUSE ENORMEMENT D’ACCIDENT DANS CE LIEU TRES FREQUENTER PAR LES ELEVES.
SOYEZ DES RESPONSABLES PAS DEUX POIDS DEUX MESURES
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