Dans la ville de Bamako, l’occupation anarchique des voies publiques constitue indéniablement le côté obscur. Loin d’être seulement la capitale administrative, la ville de Bamako est aussi l’épicentre commercial du pays. C’est un immense centre d’affaires qui abrite le marché le plus fréquenté du Mali.
Dernièrement, ce marché s’est enrichi en bâtiments et immeubles qui ont rendu difficile et l’accès au marché et la circulation.
La création de ces immeubles ont aussi rétrécit le centre du marché, obligeant les vendeurs ambulants et autres vendeurs avec des petits étalages de se déplacer, souvent même sur les routes. Cette situation a aussi rendu impossible la circulation des véhicules dans certaines parties de Bamako comme Bozola et Bagadadji. Pour mettre fin à ces problèmes, les autorités ont décidé de faire un nettoyage total de ces zones. Pour cela, ils ont décidé de faire déguerpir les vendeurs avec les étalages.
Il faut souligner que cette opération concernera près de 5 000 commerçants détaillants. Le déguerpissement qui était prévu pour le 17 de ce mois a été reporté au 3 Mars prochain.
Ce déguerpissement, certes, va faciliter la circulation dans la ville, mais il ne faut pas oublier qu’il peut aussi provoquer des problèmes. Il est facile de se rendre compte que près de la moitié des Maliens vivent de près ou de loin avec ces petits commerces, et même que ces vendeurs suivent les voitures. Car ils savent que les clients sont fréquents là où il y a les voitures.
Ainsi donc, cette situation risque de provoquer des problèmes, sans oublier aussi que jusqu’à présent les gens qui seront déplacés, n’ont pas de nouvelles places. Comment vont-ils vivre ?
Les autorités sont alors interpellées à revoir la situation, car notre pays a plus que jamais besoin de paix et de tranquillité.
Aminata Sanogo
Qui a voté pour sa propre destruction? les maliens qui vivent de cet informel sont plus nombreux que les propriétaires de voiture , “pense autrement d’un palais que dans une chaumiere ” le developpement à ses etapes selon le contexte de chaque peuple , alors pourquoi ces spectacles au depens des “appauvris”
Alors ecouter ,il faut créer des nouvelles centralités avant de prendre des mesures de ce genre ,je demande à Synacodem de ne jamais faire un syndicalisme politique pour dire à sacko de lutter et ne pas se laisser faire pour preserver son poste
Ce sera comme les casques qui sont partis de report à report pour enfin tombé dans les oubliettes comme beaucoup d’actions, textes réglementaires et même lois.
Il n’y aura rien, personne ne bougera d’un centimètre, attendons de voir.
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